(VOVworld) - La 132ème assemblée de l’Union interparlementaire a pris fin ce mercredi avec l’adoption de la Déclaration de Hanoï. Ce texte, qui consacre au succès de l’évènement, permet de dégager des perspectives quant aux objectifs de développement durable de l’après 2015 et à la mise en oeuvre des missions importantes fixées par l’ONU.
Photo: AVI
La Déclaration de Hanoï place l’homme au centre de tous les intérêts, en faisant le tenant et l’aboutissant des efforts de développement durable. A l’heure où le monde entier est en train de faire le point des objectifs du millénaire pour le développement, sa publication arrive à point nommé, d’autant qu’elle propose de nouveaux objectifs qui seront soumis en septembre prochain au sommet de l’Assemblée générale de l’ONU.
Des paroles aux actes...
Il est rare qu’une déclaration soit adoptée à l’issue d’une session de l’UIP. Les éditions précédentes s’étaient d’ailleurs soldées au mieux par une ou deux résolutions, mais rien de plus. Cette Déclaration de Hanoï témoigne d’une volonté d’aller de l’avant et de chercher des solutions. «Des paroles aux actes»... le ton était donné, et visiblement le thème choisi aura tenu toutes ses promesses, ce dont chacun s’est félicité à juste titre, à commencer par Saber Chowdhury, le président de l’UIP:
« Les assemblées précédentes n’avaient donné lieu qu’à des discussions et au mieux, à des plans. Ici, à Hanoï, nous avons choisi une autre méthode de travail, et surtout, nous nous sommes fixés des exigences en termes de solutions à proposer. Cette Déclaration de Hanoï en témoigne: nous sommes passés des paroles aux actes... C’est un texte qui montre bien à quel point le Vietnam est engagé vis-à-vis de la communauté internationale. »
«Les objectifs de développement durable: passer des mots à l’action»... Ce thème, proposé par le Vietnam, aura été le fil conducteur de tous les débats de cette 132ème assemblée. Tous les pays aspirent au développement durable et à la prospérité. Mais tous doivent faire face à des défis majeurs: la pauvreté, la surpopulation, la pollution, les menaces environnementales, pour ne citer que ceux-là. Et puis qui dit développement durable dit égalité et respect du droit international... Autant de points que souligne la Déclaration de Hanoï. Hans Franken, député hollandais:
«L’auto-détermination est un droit fondamental. Tous les pays ont le droit de décider de leur propre destin, c’est incontestable! Et pourtant, partout dans le monde, ce droit est bafoué. En principe, le droit international est là pour rétablir l’équilibre et la justice. Tous les Etats se doivent de respecter des conventions internationales.»
Vers le développement durable
L’UIP est en train de réviser son plan d’action pour l’adapter aux objectifs fixés par l’ONU pour les 15 ans qui viennent. Les engagements pris par les parlements en faveur du développement durable d’ici 2030 ont été inscrits dans la Déclaration de Hanoï, laquelle sera soumise à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain. Annette King, de la délégation parlementaire néo-zélandaise:
«C’est le point de départ d’une course au développement durable qui a été lancée au terme de plusieurs journées de travail acharné des 166 parlements représentés ici. Les délégations sont parvenues à une conscience commune sur le développement durable.»
Faut-il le préciser, cette Déclaration de Hanoï correspond justement aux aspirations du Vietnam. Membre de l’UIP depuis 36 ans, notre pays accueillait pour la première fois cette réunion aux dimensions planétaires. Il avait naturellement à coeur de contribuer au développement commun et force est de constater qu’à cet égard, il n’a pas déçu, ouvrant une nouvelle page de l’UIP./.