(VOVWORLD) - L’organisation Initiative pour la mesure des droits humains (HRMI), qui est une organisation basée en Nouvelle-Zélande, vient d’émettre des commentaires on ne peut plus infondés sur le Vietnam.
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Dans son rapport annuel sur la situation mondiale des droits humains en 2024, qui a été élaboré à partir des critères tes que la qualité de vie, la sécurité et l’autonomisation des personnes, cette organisation prétend que la situation du Vietnam se détériorerait. Bien évidemment, il n’en est rien...
Une réalité contraire aux remarques de HRMI…
Depuis la création de la République démocratique du Vietnam, devenue aujourd’hui la République socialiste du Vietnam, il est écrit dans la Constitution que les droits de l’homme sont inséparables des droits de la nation.
La Constitution de 1946 a été complétée en 1959, 1980, 1992 et 2013, cette dernière version réservant 36 de ses 120 articles à des dispositions concernant les droits de l’homme, les droits et les devoirs du citoyen, comme le rappelle le professeur associé Tuong Duy Kiên, directeur de l’Institut des droits humains à l’Académie de politique nationale Hô Chi Minh.
«Si dans la Constitution de 1992, il y avait un seul article, le 50, qui abordait les droits de l’homme, la Constitution de 2013, elle, réserve un chapitre entier à cette question, qui est d’ailleurs évoquée dans d’autres articles. Je pense en particulier à l’article 3 portant sur le rôle et la responsabilité de l’État en termes de garantie et de défense des droits humains. En perfectionnant la législation, le Parti et l’État vietnamien ont créé des bases juridiques solides à la protection des droits de l’homme», affirme-t-il.
Au Vietnam, les citoyens jouissent des libertés d’expression, de presse, de culte, de réunion, d’association, de plainte, de dénonciation et bien d’autres droits. Ils sont libres d’exercer tous ces droits dans le respect d’un principe commun, celui de ne pas porter atteinte aux droits et intérêts d’autres individus, d’autres organisations ou de l’État. Toute violation de ce principe est considérée comme une infraction à la loi qui sera punie en fonction de sa gravité et des conséquences qu’elle aura provoquées, comme nous l’indique le professeur associé Nguyên Canh Thin, directeur adjoint de l’Institut de la sécurité non conventionnelle, relevant de l’Université nationale de Hanoï.
«En fait, nous encourageons toujours les habitants à manifester leur position et leur point de vue dans un esprit constructif. Vous pouvez pointer du doigt des faiblesses et des lacunes de l’administration. Mais attention, cela n’a rien à voir avec des fustigations, des provocations, ou des calomnies délibérées et radicales», insiste-t-il.
L’organisation HRMI dénigre le Vietnam en dénonçant le fait qu’il pratique la peine de mort. Il convient de lui rappeler que le Vietnam n’est pas le seul pays, loin s’en faut, dans le monde à continuer d’appliquer la peine de mort, laquelle n’est pas abolie dans le droit international. De plus, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule que les pays n’ayant pas aboli la peine de mort sont autorisés à l’appliquer uniquement à l’égard des crimes les plus graves. Dinh Tiên Dung, directeur adjoint de l’Information extérieure au ministère de l’Information et de la Communication, nous en dit plus...
«Plusieurs pays sont, comme le Vietnam, en pleine période de perfectionnement juridique. Ils peuvent alors examiner la possibilité d’appliquer le Protocole sur l’abolition de la peine de mort. Le Vietnam, lui, est allé plus loin en réduisant le nombre de crimes passibles de la peine de la mort de 44 dans le Code pénal de 1985 à 18 dans le Code pénal de 2015», nous fait-il observer.
… et largement reconnue par la communauté internationale
Les efforts du Vietnam dans la garantie et la pratique des droits humains sont reconnus par la communauté internationale. L’ambassadeur d’Australie au Vietnam, Andrew Goledzinowski, apprécie l’élévation constante du niveau d’instruction des Vietnamiens, l’accès élargi des minorités ethniques à l’eau propre et à l’éducation, ainsi que la participation de plus en plus nombreuse des femmes dans le système politique. Veeramalla Anjjaiah, chercheur senior au Centre d’étude des problématiques de l’Asie du Sud-Est, basé en Indonésie, partage ce point de vue.
«Le Vietnam a obtenu des résultats notables dans la protection des droits de l’homme, notamment en promouvant le développement socioéconomique pour les intérêts du peuple. En ce qui concerne les objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies, le pays a réalisé des avancées spectaculaires avec une note moyenne de 72,76. Au cours des dernières années, il a mis en œuvre de nombreux programmes de développement socioéconomique, permettant de réduire drastiquement la pauvreté et d’améliorer la qualité de vie de la population», constate-t-il.
Veeramalla Anjaiah (droite), chercheur senior au Centre d’étude des problématiques de l’Asie du Sud-Est. Photo: VOV |
Les réalisations du Vietnam et les remarques objectives faites par la communauté internationale sur la garantie des droits humains au pays constituent un démenti éloquent à l’endroit de HRMI et de son rapport erroné.