(VOVworld) – Le 21 juin 1925, Nguyen Ai Quoc, futur Ho Chi Minh, créait le journal Thanh Nien, le premier support écrit de presse révolutionnaire. 90 ans après, la presse vietnamienne s’est très largement développée. Aujourd’hui, la quasi-totalité des ministères, des associations professionnelles et des grandes religions dispose de leur propre journal.
Le journal Thanh Nien, le premier support écrit de presse révolutionnaire.
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Le Vietnam compte 812 organes de presse écrite et quelque 1084 publications ; 67 télévisions et radios dont une télévision et une radio nationales, une télévision numérique ; 172 stations de radio et chaînes de télévision publicitaires. Le pays recense aussi 74 journaux et revues électroniques, 336 réseaux sociaux, 1174 sites d’informations généralistes. L’Association des journalistes vietnamiens compte plus de 19 mille membres, dont près de 17 mille journalistes accrédités, qui bénéficient des conditions favorables pour exercer leur métier dans le cadre de la loi.
Au Vietnam, la presse est un outil important pour défendre les intérêts et les libertés des couches populaires. Le citoyen vietnamien a le droit de s’exprimer sur tous les sujets de la vie sociale par le biais des médias.
Un couloir juridique pour l’épanouissement de la presse
Depuis que Parti communiste a lancé son œuvre de renouveau et d’intégration internationale, l’Etat accorde une place de plus en plus importante à la liberté et à la transparence de l’information, en s’efforcant de créer des conditions de travail optimales aux médias. Depuis quelques années, les séances d’interpellation à l’Assemblée nationale, certaines réunions du comité permanent de l’Assemblée nationale et des conseils populaires sont retranmises en direct à la radio et à la télévision. Conformément à la résolution du comité central du parti, promulguée en 2012, les ministres sont tenus de participer au forum « L’habitant questionne, le ministre répond » qui est relayé régulièrement dans les médias.
Photos : internet
Répondant à une demande croissante de la population sur la transparence de l’information, le Premier ministre a promulgué une règlementation selon laquelle les ministères, les organes para-ministériel, les comités populaires municipaux et provinciaux sont tenus de désigner un porte-parole et de communiquer avec la presse. Ils ont désormais l’obligation de rendre compte à la presse mensuellement et d’organiser une conférence de presse trimestrielle. Ils sont également tenus de répondre aux questions de la population dans les rubriques « Avis des lecteurs » ou « Avis des auditeurs » dans les différents médias. Une rencontre mensuelle avec des journalistes est organisée par le bureau gouvernemental pour rendre compte des activités du gouvernement.
Ayant pour mission de rapporter la réalité et de participer aux débats contradictoires, la presse révolutionnaire vietnamienne sert de référence aux services compétents pour réajuster et compléter les politiques du parti et de l’Etat. Tout en détectant et honorant les personnalités exemplaires, les journalistes luttent inlassablement contre la corruption, la bureaucratie et les fléaux sociaux, ce qui leur vaut un soutien solide de la part de la population.
En 90 ans, le couloir juridique dans lequel évolue la presse révolutionnaire s’est élargi, lui permettant d’être de plus en plus performante au profit du développement national.