(VOVworld) - Le Vietnam vient de terminer la première année de son mandat de deux ans au Conseil des droits de l’homme de l’ONU dont il est membre pour la première fois. Défense des droits des groupes de personnes les plus vulnérables, sécurité alimentaire, accès aux soins médicaux, approvisionnement en eau propre… Sur toutes ces questions, qui concernent les pays en voie de développement, le Vietnam s’est montré particulièrement engagé.
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C’est en mars 2014 que pour la première fois, notre pays a eu l’honneur de participer à une session de haut niveau du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La délégation vietnamienne était alors conduite par Pham Binh Minh, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Mais le bilan de l’année 2014 est particulièrement riche, pour le Vietnam, qui aura participé à des centaines de réunions officielles, de consultations et de votes au sein de ce conseil des droits de l’homme dont il est actuellement membre, encore pour une année pleine.
Une dimension multilatérale
Le Vietnam a entamé son mandat au Conseil des droits de l’homme de l’ONU alors-même qu’il s’apprêtait à se soumettre à un examen périodique universel sur la situation des droits de l’homme, honorant ainsi les engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale.
Le Vietnam participe d’ailleurs activement à plusieurs forums multilatéraux sur les droits de l’homme tels que l’Assemblée générale de l’ONU, la Commission du Développement social ou encore l’Organisation internationale du Travail. Au niveau régional, il prend part à la Commission intergouvernementale de l’ASEAN sur les droits de l’homme. A noter aussi que dans le cadre du forum de coopération Asie-Europe (ASEM), le Vietnam a organisé pour la première fois un colloque informel sur les droits de l’homme intitulé « L’entreprise et les droits de l’homme ».
Par ailleurs, notre pays s’emploie à entretenir des dialogues bilatéraux sur les droits de l’homme, notamment avec les Etats-Unis, l’Australie et la Suisse. C’est toujours dans un esprit ouvert et constructif qu’ont lieu ces échanges de points de vue, qui permettent de renforcer la compréhension et de créer un climat de confiance de plus en plus solide.
Garantir les droits de l’homme
Sur le chapitre des droits de l’homme, le Vietnam a obtenu des résultats tangibles et surtout probants à bien des égards. En 2014, la Constitution de 2013, qui accorde un chapitre entier aux droits de l’homme, est entrée en vigueur. Toujours en 2014, l’Assemblée nationale a entériné la participation du Vietnam à deux conventions des Nations Unies : la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et celle sur les droits des personnes handicapées. Et pas plus tard qu’au mois de novembre, le Vietnam a présenté à l’ONU un rapport édifiant sur la mise en oeuvre de la Convention sur les droits économiques, culturels et sociaux.
Pauvreté en recul constant, essor culturel, garantie de la sécurité sociale… Force est de constater que malgré de nombreuses difficultés économiques, le Vietnam progresse à pas de géant pour ce qui est de la garantie des droits de l’homme, et ce dans tous les domaines, y compris religieux. Il suffit d’ailleurs, pour s’en convaincre, de voir la ferveur qui accompagne la célébration des grandes fêtes traditionnelles, toutes confessions confondues.
Mais il faut aussi mentionner Internet, dont le développement spectaculaire au Vietnam favorise la participation de l’ensemble des citoyens à l’élaboration des politiques de développement socio-économique.
Particulièrement actif au sein des différents forums multilatéraux ou bilatéraux auxquels il participe, le Vietnam aura largement fait honneur à son mandat au Conseil des droits de l’homme de l’ONU dont il est aujourd’hui un membre éminent. A cela, s’ajoute la rapidité avec laquelle il a atteint la quasi-totalité des objectifs du millénaire pour le développement qui lui avaient été impartis par l’ONU… Tout cela fait que désormais, le Vietnam peut être regardé par l’ensemble de la communauté internationale comme une nouvelle référence en matière de garantie des droits de l’homme.