(VOVWORLD) - La Direction centrale chargée de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines s’est réunie la semaine dernière à Hanoï pour dresser le bilan de traitement de certaines affaires portées devant la justice et établir le plan de supervision thématique pour 2023. Lors de cet événement, son président, le secrétaire général du Parti communiste vietnamien Nguyên Phu Trong, a affirmé que si le Vietnam souhaitait devenir puissant et prospère, il serait primordial de renforcer les actions pour éradiquer ce fléau social, dans l’esprit de «sans zone interdite ni exclusion».
 Le secrétaire général Nguyên Phu Trong lors de la réunion de la permanence de la Direction centrale chargée de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines le 10 mai. Photo : VOV |
Fondée et mise en service depuis 2013, la Direction centrale a pour mission de prendre des mesures de prévention, de détection et d’intervention pour lutter contre la corruption dans l’ensemble du pays. Elle a contribué à dévoiler de nombreux mécanismes et à démasquer un grand nombre d’acteurs corrompus, y compris des cadres hauts placés dans l’appareil d’État. Ses actions rigoureuses ont été largement saluées par la population vietnamienne et la communauté internationale.
Depuis le début de cette année, les opérations anticorruptions ont été multipliées au niveau central et local. De nombreux pots-de-vin, pratiques malsaines et cas de détérioration éthique impliquant des cadres du Parti ont été mis en lumière et poursuivis devant la justice. De nombreux dirigeants ont été tenus responsables pénalement lorsque leurs organes étaient impliqués dans une affaire de corruption. Le secrétaire général du Parti communiste vietnamien Nguyên Phu Trong s’est félicité de ces résultats encourageants.
«Le bilan de chaque réunion de la Direction centrale anticorruption suscite une grande attention du public. La coordination entre les organes compétents s’avère efficace. La sévérité des affaires détectées depuis le début de l’année est très importante. Par conséquent, les sanctions contre les acteurs corrompus ont été renforcées. Il convient de rappeler qu’il n’y a aucune zone interdite ni exclusion dans le cadre de la lutte contre ce fléau social. Par ailleurs, les comités provinciaux anticorruption se sont activement engagés dans cette lutte.”, a-t-il souligné.
Afin de poursuivre efficacement cette lutte, Nguyên Phu Trong a appelé à perfectionner la législation liée à la corruption et à modifier la loi si nécessaire. Il a demandé aux organes judiciaires d’accélérer les opérations d’inspection et de traitement des affaires. Selon lui, il est nécessaire d’identifier la responsabilité des collectifs et des particuliers concernés, en accordant une priorité à la responsabilité des dirigeants. Il est essentiel de durcir les sanctions à l’égard des contrevenants à la loi et des acteurs de groupes d’intérêts ayant causé des dommages importants, a souligné Nguyên Phu Trong.
«Il est impératif de poursuivre cette lutte avec rigueur et détermination. Il est également nécessaire de renforcer les dispositifs de prévention, de communication et de supervision de cette lutte afin de dissuader toute tentative de division ou de décrédibilisation des autorités vietnamiennes.», a-t-il martelé.
La corruption est un défi à la fois traditionnel et universel, a affirmé Nguyên Phu Trong, en insistant sur ses dangers et la nécessité de la combattre. L’efficacité de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines menée par les autorités vietnamiennes a permis de consolider la confiance des citoyens envers le Parti et le gouvernement, tout en renforçant le prestige du Vietnam sur la scène internationale, a souligné Nguyên Phu Trong, qui souhaite faire de cette lutte un levier de développement.