(VOVWORLD) - Certaines organisations malveillantes - la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale, notamment - viennent d’émettre des commentaires partiaux et fallacieux sur la liberté religieuse au Vietnam. Elles ont délibérément fermé les yeux devant la réalité vietnamienne, devant les efforts conséquents consentis par l’État vietnamien pour garantir à chaque citoyen sa liberté de culte.
Le président Nguyên Xuân Phuc et des dignitaires religieux du district de Hoc Môn en mai 2021 (photo: Thông Nhât/TTXVN) |
On ne le répètera jamais assez. Au Vietnam, «chaque personne jouit de la liberté de culte et est libre de suivre une religion ou de n’en suivre aucune. Toutes les religions sont égales devant la loi. L’État respecte et protège la liberté de culte»… Ceci est écrit, noir sur blanc, dans l’article 24 de la Constitution de 2013. La loi sur les croyances et les religions, adoptée le 18 novembre 2016 par l’Assemblée nationale, et l’arrêté gouvernemental guidant son application permettent de concrétiser ce principe fondamental. Dans la foulée, plusieurs lois ont été amendées conformément aux nouvelles règlementations liées à la liberté de culte, telles que le Code civil, la loi foncière, la loi sur les patrimoines ou encore la loi sur l’éducation.
95% des Vietnamiens ont une vie spirituelle. 16 religions représentées par 43 organisations ont été reconnues par l’État, à savoir le bouddhisme, le catholicisme, l’évangélisme, le caodaïsme, le bouddhisme Hoa Hao, l’islam, le bahaïsme, le Tinh dô Cu sy Phât hôi que l’on pourrait traduire par l’organisation des moines bouddhistes de la Terre pure, l’Église adventiste du septième jour, le Phât giao Tu Ân Hiêu Nghia que l’on pourrait traduire par le bouddhisme de la reconnaissance, le Minh Su, le Minh Ly, le brahmanisme, le mormonisme, le bouddhisme de la reconnaissance de Tà Lon et le Buu Son Ky Huong. Plus de 26,5 millions de Vietnamiens, soit 28% de la population, pratiquent l’une de ces religions dans des dizaines de milliers d’établissements de culte.
En plus de faciliter les pratiques religieuses des citoyens, l’État vietnamien fait en sorte que les organisations religieuses puissent élargir leurs échanges internationaux. Chaque année, des centaines de délégations religieuses vietnamiennes participent à des activités à l’étranger et de très nombreux dignitaires religieux étrangers viennent au Vietnam. De son côté, le gouvernement ne rate aucune occasion pour tenir informée la communauté internationale des progrès accomplis en matière de liberté religieuse, que ce soit lors de réunions, de forums bilatéraux et multilatéraux, ou de dialogues annuels sur les droits de l’homme avec les États-Unis, l’Australie, la Norvège ou encore l’Union européenne.
Malgré tout cela, certaines organisations malveillantes et notamment la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale (USCIRF pour l’acronyme en anglais), émettent régulièrement des commentaires négatifs à propos du Vietnam. Dans son «rapport actualisé sur la liberté religieuse du Vietnam de 2021», l’USCIRF estime que l’application de la loi sur les croyances et les religions ne serait pas cohérente dans certaines localités vietnamiennes, que les services compétents vietnamiens continueraient «de réprimer et de harceler les fidèles et les organisations religieuses qui n’ont pas encore été reconnues par l’État, d’arrêter, de poursuivre en justice et de juger des activistes religieux», en citant comme exemple Nguyên Bac Truyên qu’elle considère comme un «prisonnier de conscience», et qui, en réalité, a été condamné pour avoir enfreint la loi.
Fort de ce rapport, l’USCIRF a recommandé au Département d’État américain d’inscrire le Vietnam sur la liste des pays nécessitant une attention particulière. Il faut savoir que les informations erronées qu’elle a utilisées dans ce rapport proviennent toutes d’organisations réactionnaires basées en dehors du territoire vietnamien. Parmi ces organisations, qui maintiennent d’ailleurs des contacts étroits avec certains extrémistes au Vietnam, figurent Boat People SOS, la Table ronde multireligieuse pour le Vietnam et Montagnards debout pour la justice.
L’USCIRF a délibérément fermé les yeux devant la réalité vietnamienne même si elle a été maintes fois, avec d’autres organisations internationales intéressées par cette question, invitée par le gouvernement vietnamien à venir voir de ses propres yeux ce qui se passait dans le pays.
Sans doute a-t-elle oublié que dans n’importe quel pays, les activités religieuses sont régulées par la loi et doivent se conformer à la loi.
Le Vietnam recommande donc à l’USCIRF de trouver des informations exactes et d’adopter une approche impartiale et constructive lorsqu’elle élabore ses rapports annuels sur la liberté religieuse, non seulement au Vietnam mais aussi dans d’autres pays. Voilà le comportement digne d’une organisation qui déclare vouloir promouvoir la liberté religieuse à l’échelle mondiale.