(VOVWORLD) - Une instruction judiciaire a été ouverte suite à l’attentat terroriste perpétré le 11 juin dernier contre les sièges de deux comités populaires communaux de la province de Dak Lak, sur les Hauts plateaux du Centre. De nombreux individus ont été arrêtés. L’appareil judiciaire est en marche conformément à la loi. Cependant, les forces hostiles s’obstinent à dénaturer les faits en incitant à des actes subversifs et en invitant pays et organisations internationales à s’ingérer dans les affaires intérieures du Vietnam. Elles ferment délibérément les yeux devant cette réalité pourtant indéniable: l’État vietnamien veille toujours à faire en sorte que les différentes communautés ethniques du pays puissent cohabiter de façon égale, se solidariser, se respecter et se développer ensemble.
Photo d'illustration: VOV |
Le dessein des forces hostiles n’a pas changé, en tout cas en ce qui concerne les Hauts plateaux du Tây Nguyên. Elles cherchent par tous les moyens à inciter les minorités ethniques locales à faire sécession pour créer un soit-disant État Degar ou État Degar des Hauts plateaux. Dans d’autres termes, elles veulent séparer le Tây Nguyên de la grande famille vietnamienne et du territoire vietnamien, afin de créer une région autonome avant d’y mettre en place un «État indépendant».
Toutes les ethnies vietnamiennes sont issues d’une même fratrie
Ces forces ont beau recourir à toutes les astuces, elles n’ont jamais réussi à diviser l’union nationale vietnamienne, ni à occulter le fait que les 54 communautés ethniques peuplant ce pays sont toutes des sœurs d’une même famille. «Les compatriotes Kinh ou Thô, Muong ou Man, Jrai ou Ede, Sedang ou Banar, et toutes les autres minorités ethniques, sont des enfants du Vietnam issus d’une même fratrie», a ainsi écrit le Président Hô Chi Minh, il y a 77 ans, dans sa lettre du 19 avril 1946 adressée au Congrès des minorités ethniques du Vietnam, tenu à Pleiku. Le Parti communiste vietnamien est toujours resté fidèle à cette pensée. Dans son programme d’édification nationale dans la période de transition vers le socialisme, version révisée en 2011, le Parti s’est donné pour mission de «sans cesse consolider et renforcer les unions: celle du Parti, celle du peuple tout entier, celle entre les communautés ethniques et celle avec la communauté internationale». Il préconise aussi de «pratiquer une politique d’égalité, de solidarité, de respect et d’entraide entre les communautés ethniques», afin de favoriser un développement commun de ces dernières et de sceller leur attachement à la nation vietnamienne. Lors de son 13e Congrès national, le Parti a confirmé cette politique, en ajoutant trois nouvelles missions. Il s’agit d’encourager l’autonomie et la résilience des minorités ethniques pour promouvoir le développement socioéconomique et pérenniser la réduction de la pauvreté multidimensionnelle, de consolider le contingent des cadres et des personnes influentes au sein des minorités ethniques, et enfin de punir sévèrement tous complots et tous actes visant à diviser et à saboter le bloc de grande union nationale.
… qui sont égales, solidaires, respectueuses et s’entraident pour se développer ensemble
Le Tây Nguyên, qui occupe une position stratégique aussi bien sur le plan socioéconomique que sur les plans de la défense, de la sécurité et de la diplomatie, est la terre d’élection d’un grand nombre de minorités ethniques. Aussi cette région bénéficie-t-elle d’une attention particulière du Parti et de l’État, qui n’ont ménagé aucun effort pour améliorer la qualité de vie de ces communautés. Les provinces de Gia Lai, Kon Tum et Dak Lak ont lancé un mouvement d’émulation qui consiste à inciter les minorités ethniques à changer certains de leurs modes de pensée et certaines de leurs pratiques trop obsolètes afin de les aider à sortir durablement de la pauvreté. La province de Lâm Dông a quant à elle adopté une résolution sur le développement des zones peuplées de minorités ethniques pendant la période 2018-2025 avec des perspectives pour 2030. La province de Kon Tum a pour sa part promulgué une résolution sur la préservation et la valorisation des métiers traditionnels des minorités ethniques jusqu’en 2025 et 2030.
Dans toutes les provinces du Tây Nguyên, les élèves et les étudiants issus de minorités ethniques bénéficient de réduction de frais d’études, leurs familles ont droit à des prêts bancaires à faible taux d’intérêt et leurs aînés voient leur promotion facilitée au sein des administrations. Les autorités locales rivalisent d’initiatives pour préserver, restaurer et valoriser les belles traditions culturelles et spirituelles des autochtones, en veillant à l’équilibre entre le développement culturel, le développement socioéconomique et l’instauration d’une nouvelle ruralité adaptée à chaque région, chaque secteur, chaque ethnie et chaque religion.
Grâce à cette politique religieuse et ethnique judicieuse, les provinces du Tây Nguyên enregistrent toutes une bonne croissance économique et le niveau de vie de la population augmente d’année en année. Entre 2015 et 2020, la province de Dak Lak a ainsi enregistré une croissance économique moyenne de 9,13% par an et une réduction du taux de pauvreté de 2,87% par an. Ces chiffres sont respectivement de 9,7 et 4,05% dans la province de Kon Tum. Même situation dans les provinces de Gia Lai, Dak Nông et Lâm Dông, où le taux de croissance économique se situe autour des 8% et le taux de pauvreté a été ramené à entre 1,75 et 4,5%.
La politique religieuse et ethnique cohérente du Parti communiste vietnamien et la réalité du Tây Nguyên sont autant d’arguments solides qui invalident les allégations fallacieuses des forces hostiles, lesquelles prétendent que les minorités ethniques des Hauts plateaux seraient abandonnées par l’État et victimes de discrimination. Il n’en est rien. Les 54 communautés ethniques du Vietnam sont toutes issues d’une même fratrie: elles partagent joie et chagrin et lèvent ensemble tous les obstacles sur leur chemin vers un avenir radieux pour tous…