En attendant des jours meilleurs…

(VOVWORLD) - HOPE: tel est le nom du premier centre de soins destinés aux nourrissons, nés de mères infectées par le Sars-CoV-2 au cours de leur grossesse. Dirigé par l’hôpital Hùng Vuong de Hô Chi Minh-ville, ce centre a ouvert ses portes le 25 août dernier au sein de l’école maternelle Hoa Mi 2, dans le cinquième arrondissement.
En attendant des jours meilleurs… - ảnh 1Une jeune nounou et un bébé au centre HOPE. Photo: VTCNews

 

Le Centre compte actuellement 25 nounous qui sont de jeunes volontaires venant de différents arrondissements et districts de Hô Chi Minh-ville. Pour les aider, l’hôpital Hùng Vuong a organisé des ateliers de formation accélérée en puériculture. Mais ces jeunes nounous peuvent aussi compter sur le soutien de pédiatres chevronnés, qui viennent tous les jours pour examiner les bébés. Pour Hoàng Thi Diêm Tuyêt, qui est la directrice de l’hôpital Hung Vuong, le fait de séparer ainsi des nouveaux-nés de leurs mères est un mal nécessaire…

«Les nouveaux-nés ont été testés négatifs deux fois avant d’être transférés au centre. Si leurs mères n’avaient pas attrapé le Sars-CoV-2, ils auraient bien évidemment pu être allaités dès leur naissance», nous explique-t-elle.

En attendant des jours meilleurs… - ảnh 2Photo: VTCNews

Ces nounous volontaires sont donc devenues de véritables mères de substitution. Certaines d’entre elles ont déjà eu des enfants, d’autres n’ont pas encore connu les joies de la maternité… Mais toutes sont pleines d’amour et de compassion pour ces nouveaux-nés qui viennent au monde… dans un monde complètement chamboulé. 

«Je suis enseignante en maternelle, ce qui fait que j’ai l’habitude des enfants… C’est pour ça que j’ai proposé mes services, d’ailleurs. Ici, les règles sanitaires sont très strictes: le masque est absolument obligatoire», nous dit l’une de ces nounous bénévoles. 

Depuis sa création, le centre a reçu de nombreux soutiens financiers. Ce qui manque aux bébés, ce n’est que la chaleur et le lait maternel... Mais ce manque n’est que momentané. Après avoir été guérie de la Covid-19, Lê Thi Lan a ainsi pu venir au centre Hope pour y récupérer son fils.  

«Ça m’a beaucoup tranquillisée de savoir que mon bébé était là pendant que je me faisais soigner… J’espère que l’épidémie va rapidement être terminée pour qu’aucun bébé ne soit séparé de sa mère!», nous confie-t-elle. 

En attendant des jours meilleurs… À défaut de lait maternel, ces nouveaux-nés auront en tout cas bénéficié de la compassion et de l’amour de toute une communauté, unie comme jamais face à l’adversité.     

Sur le même sujet

Commentaires

Autres