(VOVworld) - Des jouets traditionnels, des jeux folkloriques, des danses de la licorne… Voici venue la fête de la mi-automne ! Cette fête, c’est celle des enfants, bien sûr, mais pour les étudiants qui résident à Hanoi, c’est avant tout l’occasion de se faire de l’argent avec un emploi saisonnier.

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Les sons familiers de la danse du dragon nous ramènent immédiatement à l’ambiance festive de la mi-automne. Le problème, c’est que ce n’est pas la fête pour tout le monde…  

« Travailler au moment des fêtes, c’est quelque chose que j’essaie de faire aussi souvent que possible, nous dit Huong Thao, une étudiante. À la mi-automne, on a souvent besoin de vendeurs de gâteaux. Ça commence deux semaines avant la fête et ça dure jusqu’au jour J inclus. Cela fait trois ans que je fais ça. Ça m’aide à mettre un peu d’huile dans les rouages. »

Deux millions de dongs pour deux semaines de travail à raison de quatre heures par jour, de 17 à 21 heures. Pour Thao, c’est une belle somme. Mais elle ne compte pas l’utiliser à son profit. Tout ira à sa mère, qui souffre d’une maladie du cœur.    

« Pour trouver ce travail, j’ai dû faire le tour des boutiques, nous dit-elle. Certains voulaient que je commence sur le champ, mais ce n’était pas possible à cause des études. Pas facile de se faire accepter quand ce n’est que pour deux semaines ! Heureusement, la troisième tentative a été la bonne. Coup de chance, c’est un magasin qui se trouve tout près de l’université, en plus ! Le salaire est de 50 000 dongs pour les 10 premiers jours, et de 200 000 dongs pour les trois jours suivants pour quatre heures de travail, et de 300 000 dongs pour deux derniers jours, pour six heures. »

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Actuellement, Thao commence ses journées à 7h30 du matin à l’université et après 17h, elle est au magasin pour vendre ses gâteaux. D’après elle, beaucoup d’étudiants cherchent à faire de petits travaux d’appoint, mais tous n’y parviennent pas. Les périodes propices restent les fêtes : la mi-automne, mais aussi Noël, le Tet, la journée des femmes…

« Je fais des affaires à chaque fête. Mon rêve, c’est de devenir homme d’affaire, nous fait savoir Tuan Anh, étudiant à l’Académie de la Diplomatie. Alors pour l’instant, je me contente d’acheter des fleurs que je revends ensuite. Ça m’aide dans ma vie d’étudiant. D’habitude, je donne des cours de maths à des collégiens. Trouver des emplois temporaires, c’est normal, pour un étudiant comme moi !  Ça rend plus actif et plus dynamique… »         

Pour les étudiants qui vivent loin de leur famille comme Huong Thao et Tuan Anh, la joie des fêtes, ce n’est pas de voyager ou de rencontrer des amis, c’est tout simplement de pouvoir travailler.