«Mignonne, allons voir si la rose…»

(VOVWORLD) - On l’appelle «la reine des roses». Avocate au départ, désormais à la tête d’une entreprise de produits cosmétiques à base de rose, Bui Thi Thanh Hang est de celles auxquelles on se pique volontiers, tout comme à sa fleur fétiche.
 «Mignonne, allons voir si la rose…» - ảnh 1....aujourd’hui elle possède déjà quatre roseraies pour autant d’hectares 

Hang est une rapide. Cela fait seulement deux ans qu’elle s’est lancée dans l’horticulture, mais aujourd’hui elle possède déjà quatre roseraies pour autant d’hectares. Mais Hang est aussi une adepte des traitements naturels: n’allez surtout pas lui parler d’engrais chimique !...   

«J’adore les roses depuis ma plus petite enfance. Il faut dire aussi que mes parents eux-mêmes en cultivaient déjà. On avait des centaines de rosiers dans le jardin. Alors les roses, évidemment, c’est un parfum qui m’a toujours plus ou moins accompagné. Les espèces que je cultive ? Ce sont des espèces d’ici.»        

 «Mignonne, allons voir si la rose…» - ảnh 2 Hang karose choisit minutieusement les pétales de roses

Des espèces locales, donc, et qui sont cultivées «naturellement»: entendez par là, sans aucun engrais chimique. Pour Hang, le «cultiver bio» ne doit pas se limiter à l’agriculture, il peut très bien s’appliquer à l’horticulture.   

«Tout d’abord, je n’utilise que l’eau de mon puits, pas l’eau de surface où se concentrent toutes sortes de poisons chimiques. Et pour ce qui est des parasites, j’utilise des répulsifs naturels. Ajoutez à cela que mes quatre roseraies sont placées à distance d’autres zones de culture non-bio afin d’éviter toute contamination: c’est d’ailleurs une condition sine qua non pour l’agriculture biologique.» 

Non contente d’être horticultrice, Hang cherche à créer des produits cosmétiques à base de rose. Actuellement, ces produits se vendent sur internet, sous le label    "Karose". Une vie bien remplie, en tout cas…  

«Oui, c’est vrai que ça me fait des journées chargées, mais bon, cultiver des roses, ça me détend finalement, alors que travailler dans un cabinet d’avocat, c’est du stress permanent. Au début, ça a été un petit peu difficile parce que je devais tout faire moi-même, y compris la promotion et la vente des produits. Mais bon, maintenant, ça marche vraiment bien : je commence à avoir une clientèle qui me suit de près et avec laquelle je suis en contacts permanents. Les prix des produits bio sont assez élevés, vous savez, alors on discute beaucoup pour savoir s’il y a vraiment un bon rapport qualité-prix.»

 «Mignonne, allons voir si la rose…» - ảnh 3 Un des produits cosmétiques de la marque commerciale Karose

Aujourd’hui, l’entreprise est… florissante !... La récolte journalière moyenne de pétales de rose s’élève à environ 10 kg, voire 20 durant la haute saison. D’un point de vue commercial, les produits de Hang s’écoulent à raison d’environ 2.000 unités par mois, soit un revenu avoisinant les 250 millions de dôngs.

«Mignonne, allons voir si la rose…», nous dit le poème…

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