(VOVworld) - Financé par l’organisation non-gouvernementale SJ Vietnam, soutenu par des volontaires vietnamiens ou étrangers partout dans le monde, Youth Center ne visait au départ qu’une quarantaine d’enfants pauvres vivant au bord du fleuve Rouge de Hanoi. Mais Youth Center est désormais un refuge pour tous les enfants en difficulté scolaire de la capitale.
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Situé rue Tân Ap, dans l’arrondissement de Long Bien, à Hanoi, Youth Center est un centre philanthropique pour les enfants en difficulté de Hanoi. Comme son nom l’indique, Youth Center - « Centre des jeunes », en français - accueille des jeunes de tous âges. Aussitôt arrivée sur place, je rencontre Mai Anh qui entreprend de me raconter son travail au centre avec beaucoup d’enthousiasme : « Le travail commence à 9h du matin et se termine vers 4h de l’après midi. Tous les jours, on prépare des repas pour une vingtaine d’enfants. L’après-midi, les volontaires vietnamiens leur donnent des cours de mathématiques, de biologie, d’histoire. Il y a aussi des intervenants étrangers qui leur proposent des activités en plein air : du volley-ball, du basket-ball... Ce sont des enfants en difficulté scolaire issus des foyers pauvres vivant au bord du fleuve Rouge. »'
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Les enfants bénéficiaires du projet Youth Center
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Les activités de Youth Center ont lieu dans un établissement de deux étages qui donne sur une cour d’une quarantaine m2, suffisante pour les activités de plein air. Comme nous l’a dit Mai Anh, Youth Center s’oriente principalement vers les foyers pauvres du bord du fleuve Rouge, mais pas uniquement. Financé par l’organisation non-gouvernementale SJ Vietnam, Youth Center est très rigoureux quant à la sélection des volontaires. Ceux-ci doivent être des étudiants et avoir un emploi du temps suffisamment souple pour pouvoir participer aux activités du centre, du lundi au samedi. Et s’ils parlent anglais, c’est tant mieux : ça facilite le travail des intervenants étrangers.
« J’ai trouvé des informations sur Internet et j’ai tout de suite envoyé un dossier de candidature. Tout va très bien. Ici, les enfants sont très remuants, surtout au moment du déjeuner. Après le repas, ils nous aident à faire la vaisselle. Ils sont vraiment très gentils ! Mon travail, à moi, c’est de donner des cours d’anglais : comme ça, au moins, je me sens utile !... » nous dit Clemence, un intervenant américain.
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Une intervenante étrangère avec les enfants du centre |
Au deuxième étage de l’établissement, tout est bien ordonné : normal, une salle de classe a été aménagé là. C’est à cet endroit qu’ont lieu les cours, du lundi au vendredi, le week-end étant réservé aux activités de plein air. En plus de pratiquer des sports, les enfants peuvent visiter des sites touristiques en banlieue de Hanoi comme le village de Bat Trang, le village culturel et touristique des ethnies du Vietnam...
« Les volontaires sont très gentils pour nous. Ils nous disent souvent qu’apprendre, c’est très important si on veut pouvoir s’en sortir au quotidien... Au début, je n’aimais pas ça. Ça me faisait mal à la tête, les cours. Mais maintenant, ça va. Et puis j’aime bien quand ce sont les étrangers qui font la cuisine !... » indique Ha Linh, l’une des bénéficiaires du projet.
Mai Anh me parle maintenant du développement du centre : « Quand ils arrivent ici, les enfants sont timides. Ils ont du mal à aller vers l’autre. Certains ont vraiment du mal à se mettre à apprendre, comme Son qui pleurait dès qu’il voyait un livre. Bon, maintenant, ça va, il s’y est mis, il est beaucoup plus coopératif... Il arrive même à dire quelques phrases toutes simples en anglais. Pour nous, les volontaires, c’est vraiment encourageant, ça nous donne envie de poursuivre, d’avancer... Pour l’instant, l’objectif, c’est d’élargir nos activités à tout le nord du pays. »
Les derniers mots reviennent à Ha Linh qui nous dit qu’elle considère Youth Center comme sa deuxième maison, que c’est un lieu où elle est aimée et soignée par des gens qui sont toujours à son écoute et qui cherchent à partager avec elle tous ses problèmes...