L’idée est venue il y a 40 ans, d’un groupe de jeunes qui voulaient transmettre les traditions léguées par leurs parents aux jeunes générations et qui voulaient réunir tous les Vietnamiens ici. C’est ainsi que l’Amicale vietnamienne a été créée. A l’époque, on a beaucoup travaillé pour la construire.

Photo: Duc Quy/VOV

Une ancienne équipe de football de l’Amicale vietnamienne. Photo: Ba Vinh NGUYEN

VOV5 : Aujourd’hui, votre association possède des infrastructures bien confortables à Nouméa...

Pour les activités sportives, nous avons un stade de foot et nous avons également le plus beau championnat de loisirs de football du territoire. Nous avons aussi trois terrains de tennis dont les membres peuvent profiter. Nous venons de construire un terrain de volley-ball et un terrain de pétanque. Nous avons aussi une salle de karaté, de Việt võ đạo et de taekwondo.

Nous avons deux classes pour apprendre aux enfants et aux adultes le vietnamien. Les cours sont gratuits. Nous, en revanche, nous devons payer le salaire des professeurs. C’est un grand honneur pour nous parce que sur le territoire, nous disposons de cours pour apprendre notre langue. Il y a deux classes pour les enfants, ceux qui débutent et ceux qui savent déjà lire. Il y a aussi une classe pour les adultes, ceux âgés de plus de 45-50 ans, des Européens surtout, qui veulent apprendre le vietnamien.

Photo: Duc Quy/VOV

VOV5 : Quelles sont les horaires de ces classes?

Les cours pour les adultes ont lieu le vendredi de 18h00 à 19h30. Pour les enfants débutants, c'est à partir de 16h00 et ceux qui savent déjà lire et parler le vietnamien c'est de 17 heures à 18 heures.

VOV5 : Vous organisez beaucoup d’activités intéressantes en faveur des vos compatriotes mais comment les financez-vous ?

Nous avons une grande salle en haut qui peut contenir plus de 400 personnes. Nous louons cette salle pour financer nos dépenses car nous avons besoin d'environ 3000 dollars par mois pour faire fonctionner l'Amicale.

VOV5 : Avez-vous des programmes destinés à votre pays d’origine...

Au plan social surtout, nous faisons des actions humanitaires. Nous avons aidé à construire le village de Hoà Binh, dans la banlieue de Hanoï, pour les enfants victimes de l’agent orange. Nous avons construit un bloc sanitaire complet avec des douches complètes. On a financé et réalisé entièrement le projet. On a conçu le plan et on a construit le bloc au Vietnam. Il y a un an et demi, nous avons construit deux dortoirs pour les enfants.

VOV5 : La mission du président de l’Amicale vietnamienne doit être difficile. Qu'est-ce qui vous anime ?

Oui, c’est très dur. Mais avant tout, il faut aimer le faire et surtout aimer partager. C’est tout ce que je peux dire.

VOV5 : Quelle est votre plus grande satisfaction en tant que président ?

Nous avons réussi à faire venir et faire revenir tous les Vietnamiens, les jeunes surtout, à l’Amicale vietnamienne.