Un effort dans la protection de l’environnement
Anh Tuan -  
(VOVworld) - Le groupe Mai Linh et le groupe Renault viennent de signer un accord visant à mettre en circulation des taxis électriques au Vietnam. Cette action concrète est une des solutions proposée par le Vietnam pour réduire les émissions de CO2.
Signature d'un contrat sur la vente de 100 voitures électriques Renault
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Un contrat portant sur la vente de 100 voitures électriques Renault a été signé le 8 avril dernier à Hanoi entre le Groupe Mai Linh et le Groupe automobiles Renault en présence du président du Comité populaire de Hanoi, Nguyen Duc Chung et de Jean-Noël Poirier, ambassadeur de France au Vietnam. Les parties signataires étaient représentées par Ho Huy, président du conseil d’administration du groupe Mai Linh et Xavier Coiffard, directeur général d’Auto Motors Vietnam, importateur officiel de Renault au Vietnam. Xavier Coiffard fait savoir: «Le président Ho Huy est venu nous présenter, il y a un an, un projet très ambitieux : la commercialisation, pour la première fois au Vietnam, à grande échelle, de véhicules 100% électriques et l'utilisation de ces véhicules comme taxis. C'est une première. Pas uniquement pour le Vietnam, mais pour le groupe Renault, c'est incroyable qu’un tel projet ait prendre naissance sur un territoire aussi grand que celui de l’ASEAN. Je réaffirme ici que Renault s'associe pleinement à ce projet qui illustre admirablement la volonté conjuguée d'une personne et d'une entreprise de prendre part concrètement à l’objectif fixé par la COP 21 en décembre dernier de réduire massivement les émissions de CO2 dans le secteur des transports.»
Ce projet ambitieux arrive au bon moment car Hanoi mène actuellement une campagne de lutte contre la pollution et de protection de l’environnement, a indiqué le président du Comité populaire de Hanoi, Nguyen Duc Chung: «Le Vietnam et Hanoi en particulier, ont enregistré des bouleversements gigantesques dans l’économie et la société. La croissance a fait un bon spectaculaire et le niveau de vie des habitants ne cesse de s’améliorer. Mais ces avancées se sont faites au prix d’une forte pollution et d’un environnement mis à mal. Ce sont là des défis que Hanoi a décidé de relever. Nous considérons la protection de l’environnement comme une mission importante et urgente et c’est pourquoi nous avons décidé de soutenir ce projet. »
Selon les termes du contrat, de 10.000 à 20.000 voitures électriques Renault seront mises en circulation au Vietnam sur une durée de 5 ans au prix de 29.000 dollars. A ce prix abordable pour les sociétés de taxi s’ajoute un gain d’énergie très avantageux : pour 100 km parcourus, une voiture électrique consomme une quantité d'énergie équivalant à 1 dollar contre un coût de 10 ou 20 litres d'essence pour les voitures normales. Ho Huy, président du conseil d’administration du groupe Mai Linh : «Mon frère Ho Chuong et moi, nous avons parcouru le monde pendant plus de 10 ans à la recherche d’une voiture peu coûteuse et capable de préserver l'environnement. La voiture électrique va remplacer au fur et à mesure les voitures polluantes de la capitale et des autres villes du pays. Les stations de recharge seront capables d’accueillir de 200 à 300 voitures en même temps et seront équipées de places de stationnements, ce qui permettra de réduire les embouteillages de la capitale. Après avoir très longuement analysé la question, nous avons estimé que les voitures proposées par Renault répondaient le mieux à nos critères. Nous devrions réfléchir à la possibilité d’introduire des bus ou des camions électriques dans un avenir proche.»
Les accords signés aujourd’hui devraient ouvrir de nouvelles opportunités de coopération entre les entreprises vietnamiennes et françaises dans la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.
Anh Tuan