(VOVworld) - Vos armoires débordent mais vous n’arrivez pas à vous résoudre à vous débarrasser de vos vêtements préférés ou parfois de cadeaux plus encombrants que plaisants… Ayez le bon réflexe : remettez-les à un dépôt-vente, par exemple au Consignista, au 36 rue Truong Han Sieu, à Hanoï.
Photo: Duc Quy/VOV |
C’est une grande boutique toute en longueur, située dans l’une des rues les plus commerçantes du quartier. Mais la particularité de cette boutique, c’est d’être aussi un dépôt-vente. La façade, rouge, annonce la couleur: ici, il n’y a que des surprise pour les adeptes de la mode.
A l’intérieur, sur les cintres serrés les uns contre les autres, on trouve des jupes à 120.000 dongs, des chemises à 180.000 dongs, des pulls à 200.000 ou encore, sur des étagères, des sacs et des chaussures neufs. Un dépôt-vente, donc, véritable repaire pour tous ceux qui sont à l’affût des bonnes affaires :
« Je viens souvent ici quand j’ai du temps libre, nous dit Huy Hoang, un client fidèle. La décoration est agréable à l’oeil. Les vêtements, qu’ils soient neufs ou usagés, sont toujours de bonne qualité et en tout cas bon marché. Moi, j’achète des chemises et des chapeaux. Par contre, je dépose mes jeans et mes tee-shirts. Bon, j’aime bien ça ! »
« En fait, dans la capitale, les dépôt-ventes de ce genre se comptent sur les doigts d’une main. Moi, c’est « Consignista » que je préfère. C’est le premier du genre et de loin le plus original. » a confié To Uyen qui fréquente régulièrement Consignista.
Photo: Duc Quy/VOV
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« Consignista », donc. Mais qu’est-ce que ça veut dire, au juste ? Luu Van Qua, qui est le patron de ce dépôt-vente, nous donne la réponse : « Je voulais un nom original et j’ai choisi le mot « Consignista » qui est une déformation de « consignment » en anglais. C’est donc un dépôt-vente familial, ouvert à tous. Au Vietnam, c’est nouveau, comme formule, mais sinon, des dépôts-vente, on en trouve partout dans le monde. Tenez, aux Etats-Unis, par exemple : Second Time Around ou Once Upon a Child. »
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A la caisse qui se trouve au milieu de la boutique, le gestionnaire de « Consignista » est en train de vérifier des marchandises avant de les faire entrer au stock. Comment ça se passe ? Luu Van Qua, toujours : « Les clientes peuvent donc amener leurs propres vêtements, obligatoirement sympas et en bon état, à notre boutique. On discute du prix de vente et puis on signe un contrat. L’avantage, c’est qu’on empoche de 30 à 70, voire 80 % du prix auquel il aura été vendu. Ça dépend de la marque, de la collection et du nombre de jour de mise en vente. En fait, c’est une bonne solution pour recycler les marchandises superflues à un prix raisonnable. Et après 40 jours d’exposition, s’ils n’ont toujours pas été vendus, les vêtements sont restitués aux clients ».
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Et c’est comme ça que la vitrine de « Consignista » se métamorphose quasiment toutes les semaines. Mais son jeune patron dynamique veut aller plus loin, en proposant des ventes en ligne sur la toile ou via les réseaux sociaux. Si vous souhaitez trouver de très beaux morceaux à prix dérisoire, allez vous connectez à Consignista - Nhà kho kí gửi ou venez directement au 36 rue Truong Han Sieu, à Hanoï.