(VOVworld) - Pour la première fois, quatre films, parmi les meilleurs de l’édition 2016 du Festival international du film d’amour de Mons sont projetés du 14 au 17 septembre sur les grands écrans, à Hanoï. A cette occasion, André Ceuterick, qui chapeaute ce grand événement, dont le rayonnement est véritablement international, a accordé à la Voix du Vietnam une interview.
André Ceuterick, directeur général du Festival international du film d’amour de Mons. Photo: VOV/Duc Quy |
C’est le plus important festival de la Belgique francophone puisque chez nous, il y a deux parties dans la Belgique : la Belgique flamande et la Belgique francophone. C’est un festival qui existe depuis 33 ans qui s’appelle festival du film d’amour mais, en fait, le sujet, si vous voulez, est un sujet qui nous permet de nous intéresser à tout ce qui touche le sentiment : les cultures, les différences, les races, les religions, tout ce qui participe à un moment donné de la vie des hommes et de leur société. Et donc notre credo, c’est d’avoir une grande ouverture sur le monde et de pouvoir franchir un peu les frontières et de rencontrer d’autres cultures. C’est dans cet esprit-là que nous sommes venus cette semaine au Vietnam pour essayer de partager notre réflexion sur le cinéma et au delà de ça, nos valeurs sur la culture, sur les relations humaines, sur toute une série de choses qui concerne la thématique de notre festival. C’est une première expérience et j’espère vraiment que les spectateurs vietnamiens vont s’intéresser aux films que nous allons leur proposer.
« La passion d'Augustine » est l’un des quatre films qui sont projetés lors de ce festival
|
VOV5 : Quatre films, à savoir «Le tout nouveau testament», «La passion d’Augustine», «La fille du patron», «Se Dio vuole» sont projetés à cette occasion. Alors, pourquoi ce choix?
Oui, donc, voilà on a choisi quatre films qui appartiennent à la programmation du festival de Mons qui s’est déroulé au mois de février 2016. Ce sont quatres films qui sont relativement récents puisque nous les avons montrés il y a quelques mois en Belgique. Alors ces quatres films, justement, représentent les sensibilités et les valeurs que nous défendons mais avec un ton de la comédie, un ton du divertissement, un ton populaire, c’est-à-dire que ce ne sont pas les films trop pointus ou trop difficiles, ce sont des films accessibles à tous mais avec des messages, avec la défense de véritables valeurs culturelles et humaines... «Le tout nouveau testament» de Jaco Van Dormael, «La fille du patron» qui est un film français, «Se Dio vuole» - « Si Dieu le veut » - qui est un film italien, « La passion d’Augustine» qui est un film du Québec au Canada. Ce sont quatre très belles histoires mais qui ont des valeurs importantes.
VOV5 : Comment évaluez-vous votre coopération avec le studio national du film documentaire et scientifique?
Quand on fait quelque chose à partir de chez nous par exemple, on ne veut pas venir comme ça dans un pays en disant « Voilà on a des choses à vous proposer ». On a besoin d'un partenaire. Le partenariat est quelque chose d'essentiel dans les relations bilatérales. Et donc, grâce à la délégation Wallonie-Bruxelles à Hanoï, nous avons trouvé ce partenaire de cinéma. Ça correspond bien au travail que je fais dans le domaine du cinéma. J’ai eu l’occasion de rencontrer le directeur, qui me paraît un homme très ouvert, très intéressé et donc ça me semble très bien se présenter. C’est une première expérience avec ce partenaire. J’espère qu’il y en aura d’autres et que nous pourrons développer cette initiative, mais je pense qu’il faut commencer doucement, modestement et puis nous allons voir un peu comment les gens réagissent et comment les choses vont se développer. J’ai vraiment bon espoir et je suis très optimiste par rapport au premier contact en tout cas que j’ai pu réaliser dans votre pays depuis quelques jours.
VOV5 : Pourriez-vous dévoiler quelques éléments concernant la prochaine édition du 33ème FIFA de Mons ?
Le 33ème édition, on est vraiment dans la phase préparatoire. Donc je ne peux pas encore vous donner beaucoup d’éléments du contenu. Mais le festival de Mons aujourd’hui, c’est une centaine de films de longs métrages, ce sont des courts métrages, des documentaires, ce sont beaucoup d’invités, ce sont des rencontres professionnelles avec les cinéastes entre les jeunes des universités, des théâtres, des écoles de cinéma chez nous et les professionnels. Ce sont aussi des rencontres avec des cultures. Beaucoup de cultures différentes sont représentées au Festival de Mons. Alors dans les dernières discussions que j’ai eu ici à Hanoï pour le moment, j’espère au moins, pour la première fois, qu’il y aura un film vietnamien peut être dans le contexte du prochain festival qui aura lieu au mois de février 2017 et peut être que ce sera le début d’une grande et belle collaboration.