(VOVWORLD) - Créé il y a 72 ans, la
Voix du Vietnam est devenue le compagnon de millions d’auditeurs, dans le pays
et à l’étranger. VOV5, la station des émissions internationales, y aura
contribué pour beaucoup.
Après six heures de
voiture depuis Washington, nous arrivons en Pennsylvanie, dans un petit bourg
situé à proximité de la frontière avec le Canada. Un lieu calme et paisible,
avec des maisons vieilles de plus de 100 ans. Paul Walker, 34 ans, nous accueille
chez lui. Sur sa pelouse, des antennes qui lui servent à capter les émissions
sur ondes courtes de différentes radios internationales, dont… la Voix du
Vietnam.
Une petite table, une
petite chaise, deux pylônes de trois mètres en guise d’antennes, un récepteur
analogique, un appareil pour réajuster les fréquences et un enregistreur
numérique... C’est avec ces équipements, qu’il a assemblés lui-même, que Paul
écoute tous les jours les émissions en anglais des radios étrangères.
«Quand j’étais petit,
mes parents me faisaient écouter de la musique à la radio. C’est ce qui m’a
poussé à faire de la radio. Oui, parce que maintenant, j’anime des émissions
musicales sur une radio. Mais je suis également en charge des publicités et des
comptes sur Facebook de certaines radios.»
Paul écoute l’émission
en anglais de la Voix du Vietnam depuis 2015 et envoie toutes les semaines des
rapports d’écoute.
«J’écoute VOV deux ou
trois fois par semaine et j’envoie régulièrement des rapports d’écoute. J’aime
bien la musique des émissions de VOV, surtout les vieilles chansons… Mais j’aime bien aussi suivre le journal: ça
me permet de rester informé de ce qui se passe au Vietnam par des canaux
différents de ceux qu’on trouve ici. Mais c’est le courrier des auditeurs qui
reste ma rubrique préférée: comme ça, je peux voir quelles sont les réactions
d’autres auditeurs…»
Paul collectionne les QSL et les cartes postales d’un
grand nombre de radios internationales, dont VOV. Et histoire de ne pas être en
reste, il prend en photos des sites de son bourg et en fait des cartes postales
qu’il envoie aux radios internationales.
«Ce que j’aime le plus
chez VOV, c’est la convivialité qu’on peut sentir de la part des journalistes
et des présentateurs. Ils se souviennent parfaitement des auditeurs qui
écoutent leurs émissions régulièrement. On sent un lien étroit entre les
journalistes et les auditeurs. Quand on écrit à VOV, on reçoit rapidement la
réponse. Ça fait chaud au cœur!» nous dit-il.
Paul est reconnaissant
à VOV de maintenir les ondes courtes, d’autant plus qu’à l’heure actuelle,
beaucoup de radios ne diffusent plus que via Internet.
«Les ondes courtes
sont un moyen très efficace pour parvenir à ceux qui n’utilisent pas Internet.
De nombreuses radios internationales ont abandonné les ondes courtes, faute de
budget, mais aussi parce qu’elles ne pouvaient pas mesurer l’audience. En
maintenant ses ondes courtes, VOV facilite l’accès à l’information à ceux qui
habitent dans les endroits où Internet est cher ou à bas débit.»
Pour Paul, l’écoute
des émissions internationales, dont celles de VOV, est un loisir quotidien.
Et comme VOV est une
vieille amie qui est chère à son cœur, pas question pour lui de manquer son
anniversaire!...
«Toutes mes
félicitations à VOV pour son 72ème anniversaire. Ces 72 années
passées ont montré que VOV avait bien accompli sa mission: faire connaître le
Vietnam au monde.»
Paul a la ferme
intention de participer au concours «Que savez-vous du Vietnam?» organisé tous
les cinq ans par VOV. Il espère ainsi avoir l’occasion de se rendre au Vietnam
pour rencontrer les journalistes de VOV, lesquels ne manqueront pas de
l’accueillir à bras ouverts.