(VOVworld) - Choi Sung-rak, Choi Jong-rak et
Kim Dong-rin font partie tous les trois du groupe «Korea Oppa», un groupe qui s’est
donné pour mission de réaliser des clips permettant aux Sud-Coréens d’apprendre
le vietnamien et découvrir la culture vietnamienne. Grâce à leur créativité et à
leur dynamisme, parler vietnamien devient possible, même au pays du matin
calme.
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Photos : Korea Oppa |
«Bonjour, nous sommes Sud-coréens tous les
trois. Je m’appelle Sung-rak. Moi, c’est Dong-rin. Et moi, c’est Jong-rak.»
Cette présentation est familière aux jeunes
Vietnamiens qui aiment la culture sud-coréenne. Mais elle l’est tout autant aux
Sud-Coréens qui sont de plus en plus nombreux à aimer notre langue, grâce notamment
à ces fameux clips.
C’est en août 2016 que nos trois jeunes
Sud-Coréens ont décidé d’apprendre le vietnamien. Belle initiative, sauf que…
Sauf que du côté de Séoul, des gens qui parlent et à plus forte raison
enseignent notre langue, il y en a à peu près autant qu’il y a de pingouins
dans le Sahara occidental!... Non, allez, un peu plus, tout de même, mais bon,
il ne faut pas se cacher que Nguyen Du ne fait pas encore fureur au pays du
matin calme. Sung-rak:
«Le vietnamien a six intonations. Beaucoup de
ses sons sont difficiles à prononcer. Pour moi qui suis étranger, c’est
vraiment difficile de comprendre et de parler le vietnamien, d’autant plus qu’en
République de Corée, il n’existe pas de méthodes pour travailler ces
savoir-faire en vietnamien.»
Eh oui, pour les étrangers, le vietnamien
n’est pas facile à apprendre!... On le saura! Que faire pour ne pas être découragé?
Sung-rak, encore une fois :
«Le truc, c’est de combiner l’apprentissage du
vietnamien à quelque chose que tu aimes faire et que tu maîtrises bien. Moi,
mon truc, c’est de faire des clips, alors c’est pour ça qu’avec mes copains, on
a fait des clips d’apprentissage du vietnamien ou traduit en coréen les paroles
de certaines chansons vietnamiennes. C’est une manière comme une autre de
pratiquer! Et puis le fait de partager tout ça sur les réseaux sociaux, ça rend
l’apprentissage encore plus intéressant et en définitive plus performant!»
L’appétit vient en mangeant, c’est bien connu.
C’est en tout cas ce qui est arrivé à ces trois jeunes vietnamophones en
devenir qui ont décidé de franchir le pas début 2017 et de venir s’installer
chez nous pour six mois au moins.
«On a vécu de vraies expériences culturelles
vietnamiennes tout en apprenant la langue du pays.»
«Même si notre vietnamien n’est pas très bon
et que nos connaissances sur la culture vietnamienne sont encore limitées, on
est quand même fans du Vietnam!»
«Ah, si vous cherchez ‘Korea Oppa’ sur
Internet, vous trouverez nos clips. Vous likez, OK?»
«C’est ‘Korea Oppa’, merci!»
D’accord on va «liker». On n’y manquera pas!
D’ailleurs, on «like» déjà. C’est qu’on ne rencontre pas tous les jours trois
jeunes Sud-Coréens férus de culture vietnamienne! Au pays du vietnamien
calme…