(VOVworld)- Les armes modernes françaises, les sites marqués par la victoire historique du 7 mai 1954 demeurent toujours...
« Le tigre continuera d’attaquer jusqu’à ce que l’éléphant meure de fatigue et d’exsanguination. Dien Bien Phu sera le tombeau de l’éléphant ». C’est la métaphore qu’utilisait le président Ho Chi Minh pour parler des armées vietnamienne et française lors de la bataille de Dien Bien Phu.
60 ans après, l’ancien champ de bataille est devenu un musée en plein air.
La carcasse du char Conti Chaffee 24 défendant le QG du camp retranché de Dien Bien Phu, abattu par l’artillerie vietnamienne dans l’après-midi du 7 mai 1954.
Le pont Muong Thanh enjambant la rivière de Nam Ron. Les troupes vietnamiennes l’ont traversé lors de l’assaut final du 7 mai 1954. Il reste intact.
La batterie d’artillerie (155mm) défendant le QG français se situe aujourd’hui au milieu d’un quartier résidentiel.
Ce canon fabriqué aux Etats-Unis en 1943 était l’arme la plus moderne de l’époque.
Le casemate du QG du camp retranché de Dien Bien Phu, encore appelé le casemate de De Castries. L’après-midi du 7 mai 1954, l’armée vietnamienne a planté sur le toit du casemate son drapeau triomphal.
Lieu de travail des commandants du corps expéditionnaire français à l’intérieur du casemate.
Le site commémoratif des pistes où ont été tirés les canons installé sur la nationale 279. Sur 15 km, des dizaines de milliers de soldats vietnamiens ont tiré 60 canons.
Les vivres ont été transportés par les travailleurs civiques sur leurs vélos bricolés.
La colline A 1 (Eliane 2 pour les Français), lieu où Vietnamiens et Français se sont arraché chaque centimètre de terre.
La baraque de commandement du général Vo Nguyen Giap à Muong Phang, où il a pris les décisions conduisant à la victoire historique.