Chaque surveillant de ces deux centres de détention reconnaît la responsabilité qui lui incombe de garantir les droits, les obligations et les intérêts légitimes des détenus, en portant une attention particulière à leur bien-être. C'est ce qu'a souligné le lieutenant-colonel Pham Chiên Thang, directeur adjoint du camp de détention n°1.
"Dès leur arrivée dans le centre, tous les détenus temporaires sont informés de leurs droits et obligations par les responsables, ainsi que des règles qu'ils doivent strictement respecter. Les régimes de détention sont rendus publics et affichés dans toutes les cellules du centre. Les personnes placées en détention provisoire ont même la possibilité de participer aux élections, d'avoir des contacts consulaires et le droit de rencontrer leur famille une fois par mois, conformément à la loi", a-t-il noté.
Toutes les personnes arrêtées provisoirement seront consultés par les médecins dès leur entrée dans le centre, a fait savoir le lieutenant-colonel Nguyên Thanh Hai, chef du centre de détention n°2.
"Tous les détenus temporaires font l'objet d'un bilan de santé et sont soigneusement classés en fonction de leur état. Dans les cas nécessitant une surveillance quotidienne, il est recommandé de se rendre à l'infirmerie pour recevoir un traitement quotidien. Tout cas dépassant la capacité de traitement du centre sera transféré vers un hôpital de niveau supérieur pour y recevoir des soins", a-t-il partagé.
Souffrant d'une maladie cardiaque et pulmonaire, purgeant une peine de plus de 3 ans de prison au centre de détention n°2, le détenu NDT, originaire de Hanoï, a été transporté à l'hôpital pour y être soigné. Son état de santé s'est stabilisé progressivement.
"Sans famille, je ne pouvais compter que sur le régime du centre. Les médecins effectuaient des examens le matin et administraient des médicaments l'après-midi. Je tiens à exprimer ma gratitude envers les gardiens de prison, sans leur attention et leurs soins, je n'aurais vraiment pas pu survivre", a-t-il partagé.
Les détenus temporaires bénéficient également de normes quantitatives en matière de nourriture, d'électricité, d'eau, conformément aux dispositions de la loi. Les femmes enceintes et les mères allaitantes reçoivent des repas deux fois plus copieux que les autres détenues. Lors des jours fériés tels que le Nouvel An et la Fête nationale, ainsi que lors d'autres occasions spéciales, leurs rations alimentaires sont augmentées par rapport à la normale. C'est ce qu'a partagé NTMH, une détenue du centre de détention n°1.
“Notre régime alimentaire mensuel comprend 17 kg de riz, 15 kg de légumes, 1 kg de viande et de poisson, 0,5 kg de sucre. Nous recevons également une brosse à dents, du dentifrice et des serviettes une fois tous les 3 mois. Chaque jour, nous sommes invités à lire des journaux d’actualités. Franchement, les autres détenues dans ma cellule et moi-même ne manquons de rien et nous sommes toutes à l’aise pendant notre détention ici”, a-t-elle exprimé avec émotion.
Afin de garantir les droits des personnes arrêtées provisoirement, la police de Hanoï investit considérablement dans la modernisation des agences d'enquête et des centres de détention, comme l'a partagé le lieutenant-colonel Cao Truong Hoàn, chef adjoint du Bureau de l'agence d'enquête de la police de Hanoï.
“La police de la ville de Hanoï s'assure que 100% des interrogatoires soient enregistrés audio et vidéo. En cas de demande d'un avocat de la défense par le suspect ou l'accusé, nous garantissons ce droit. Si la famille du suspect ou de l'accusé ne peut pas engager un avocat, nous sollicitons la Fédération des avocats du Vietnam et le Barreau de Hanoï pour fournir une assistance juridique et garantir leur droit à la défense”, a-t-il précisé.
En plus de veiller à la santé et aux conditions de vie des détenus, les surveillants pénitentiaires de ces deux centres de détention s'engagent également à assurer une éducation constante des criminels, comme l'a souligné le lieutenant-colonel Trân Ngoc Duy, un surveillant au centre de détention n°1.
“Nos surveillants travaillent avec les devises «4 connaître»: connaître le visage, connaître le nom, connaître la situation familiale, et connaître le contexte et la conduite criminelle de chaque détenu. Pour les détenus mineurs, nous disposons d'une zone pénitentiaire séparée, d'un régime alimentaire prioritaire, et d'un tuteur pour les accompagner pendant les procédures judiciaires”, a-t-il confié.
Lê Thùy Linh, originaire de la province de Bac Ninh et proche d'un détenu au centre de détention n°2, partage son expérience: “La procédure de visite ici est simple. Le personnel du centre est sympathique et me fournit des conseils dédiés. Tout ce que je dois faire, c’est montrer mon carnet de visite.”
Avec compassion et tolérance, les surveillants des deux centres de détention n°1 et n°2 ont inspiré de nombreux détenus à reconstruire leur vie.