Le colonel Thach Quôc Thi (gauche) et Trân Ut Em et son épouse. Photo: Ngoc Anh

Le colonel Thach Quôc Thi, responsable de la police de la commune de Lich Hôi Thuong, dans le district de Trân Dê, accompagne actuellement Trân Ut Em pour l'assister dans l'activation de l'identification électronique sur son téléphone. Il est présent pour soutenir Ut Em alors qu'il retrouve sa localité après avoir été libéré anticipativement pour bonne conduite.

 "Trân Ut Em n'est pas le seul à avoir bénéficié de soutien. Les autorités locales s'efforcent d'aider les anciens détenus à se réintégrer efficacement dans la société. En outre, les banques leur offrent des prêts bancaires à des taux préférentiels pour les encourager à se lancer dans des activités de production, de commerce, d'élevage ou d'agriculture, afin de subvenir à leurs besoins... Si Trân Ut Em souhaite démarrer des projets économiques, je recommanderai aux responsables du Comité populaire communal de faciliter son accès à des emprunts bancaires avec des conditions avantageuses", a-t-il souligné.

En effet, Trân Ut Em a été libéré après avoir passé seulement 30 mois en prison, au lieu des 36 mois initialement prévus. De retour dans sa communauté, il a immédiatement bénéficié du soutien des responsables locaux, notamment de la police de la commune. Grâce à leur aide et à son travail acharné, il a réussi à se réintégrer pleinement dans la société et à subvenir à ses besoins.

"Actuellement, je travaille pour un élevage de crevettes qui produit deux récoltes par an. Je touche environ 310 euros par mois, repas inclus. Récemment, j'ai investi dans l'achat d'un camion cargo pour transporter des matériaux de construction selon la demande. Ma femme et moi avons travaillé dur pour construire notre propre maison. Nous continuons à travailler ardemment pour répondre à nos besoins et offrir à nos enfants une vie heureuse. Nos conditions de vie s'améliorent avec le temps", a-t-il confié.

Huynh Minh Hoàng a pris la décision de retourner à Soc Trang après avoir passé 8 ans en prison à Cai Tàu, dans la province de Cà Mau, pour reconstruire sa vie. Il a pu bénéficier d'un prêt de 1.500 dollars.

“Avec un prêt de 50 millions de dôngs accordé par la Banque de Politiques Sociales en 2020, je me suis lancé dans la culture de goyaves sur plus de 7000 mètres carrés de terrain. Cette culture, productive toute l'année, génère un revenu d'environ 30 millions de dôngs par an, soit plus de 1.200 dollars par an”, a-t-il partagé.

Les autorités locales travaillent en étroite collaboration avec les organismes compétents pour offrir des formations professionnelles régulières aux anciens détenus. Ceci vise à faciliter leur intégration dans la communauté en leur permettant de trouver un emploi stable. En plus de ces formations, elles organisent des visites à leur domicile, prodiguent des conseils et leur apportent un soutien encourageant pour les accompagner dans la reconstruction de leur vie, comme l'a expliqué le lieutenant-colonel Nguyên Thanh Thuy, chef de la police communale de Thoi An Hôi, dans le district de Kê Sach.

"Nous nous efforçons constamment de sensibiliser ces individus aux lois, afin qu'ils les comprennent et les respectent pleinement. De plus, nous effectuons des évaluations mensuelles pour garantir leur réadaptation et pour nous assurer qu'ils ne transgressent plus la loi", a-t-il déclaré.

Grâce à l'attention et au soutien apportés par les autorités provinciales de Soc Trang, ceux ayant commis des erreurs ont eu l'opportunité d'une seconde chance pour se réintégrer dans la société et reconstruire leur vie avec confiance.