(VOVWORLD) - Pour garantir l’égalité des sexes, l’État vietnamien ne cesse de compléter sa législation. Tous les programmes de développement socioéconomique prennent en compte la nécessité de faciliter la participation des femmes.
Selon les dernières statistiques, 92% de la population féminine vietnamienne sait lire et écrire |
Un cadre législatif sans cesse complété
Le Vietnam a été l’un des premiers pays au monde à adhérer à la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes. De nombreux textes normatifs ont été élaborés en conformité avec cette convention et avec la loi sur l’égalité des sexes de 2006. La stratégie nationale en la matière pour la période 2011-2020 a pour finalité d’améliorer la prise de conscience communautaire, de réduire l’écart entre les deux sexes, d’élever la position des femmes, de défendre leurs droits et d’éliminer toute discrimination à leur égard. Le Vietnam compte aussi parmi les premiers pays à avoir atteint le troisième des objectifs du millénaire pour le développement de l’ONU qui consistait justement à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Les Vietnamiennes, soit plus de 50% de la population et près de 50% de la main d’œuvre nationale, participent de plus en plus activement à tous les secteurs d’activité. 26,8% des députés de la 14e législature (2016-2021) sont des femmes, ce taux étant l’un des plus élevés en Asie, voire au monde. Des femmes sont aussi présentes au sein du Bureau politique du Parti communiste vietnamien. L’organe législatif s’est doté d’une présidente et d’une vice-présidente permanente… La vice-présidence de la République a elle aussi été confiée à une femme. De manière générale, le beau sexe occupe des places importantes dans les ministères, les collectivités locales et les entreprises.
Selon les dernières statistiques, 92% de la population féminine vietnamienne sait lire et écrire. Par ailleurs, 80% des jeunes filles dans les zones lointaines, reculées et peuplées de minorités ethniques vont à l’école à l’âge normal. Les établissements universitaires comptent eux aussi plus de 50% d’étudiantes. A noter d’ailleurs que plus de 30% des diplômés Bac+5 et 17,1% des docteurs sont des femmes. Force est de constater que l’écart hommes-femmes dans les huit domaines de la vie politique, économique et socioculturelle tels qu’ils sont stipulés dans la loi sur l’égalité des sexes de 2006 se réduit. Plusieurs des objectifs définis dans la stratégie nationale afférente pour la période 2011-2020 ont été atteints, notamment en matière d’économie, de travail et d’emploi.
Toujours plus de droits pour les femmes
Une nouvelle stratégie pour la période 2021-2030 est en cours d’élaboration. Tous les nouveaux programmes de développement socioéconomique contiennent des indices relatifs à la garantie de l’égalité hommes-femmes et à l’attribution de pouvoir aux femmes, l’un des 17 objectifs de développement durable de l’ONU. En 2019, l’Assemblée nationale a adopté un nouveau Code du Travail qui réserve aux femmes onze droits exclusifs. L’ancien code avait été amendé pour être mis en conformité avec les conventions internationales et les accords de libre-échange que le pays venait de signer. La promotion des droits de la population active féminine est ainsi passée du stade de la « protection des travailleuses » à la « promotion de l’égalité des sexes en milieu de travail ». Avec ce Code du Travail, le Vietnam est devenu le pays sud-est asiatique le plus respectueux des droits fondamentaux de ses travailleuses.
En plus de compléter son cadre juridique, l’État multiplie les mesures pour sensibiliser toute la société au respect des droits des femmes, renforce la coopération internationale et profite de toutes les ressources disponibles pour accroître le pouvoir des femmes.
Emanciper les femmes et favoriser leur épanouissement comptent parmi les finalités de la Révolution vietnamienne. Les acquis qu’il a enregistrés dans ce domaine sont mondialement reconnus, mais notre pays entend bien aller toujours plus loin…