(VOVWORLD) - À l'occasion du 50e anniversaire de la libération du Sud et de la réunification nationale, le président de la République accordera sa grâce à plus de 8.000 détenus.
Conférence de presse sur la grâce présidentielle à l'occasion du 50e anniversaire de la libération du Sud et de la réunification nationale. Photo: VGP/Đức Tuân |
L’annonce a été faite officiellement ce mardi à Hanoï, lors d’une conférence de presse conjointe réunissant le Bureau présidentiel, le ministère de la Sécurité publique, la Cour populaire suprême, le ministère des Affaires étrangères, ainsi que d’autres organismes concernés.
Pham Thanh Hà, directeur adjoint du Bureau présidentiel, a mis en avant la clémence du Parti et de l’État vietnamiens, ainsi que la tradition humaniste de la nation envers les détenus, les encourageant à se repentir pour devenir des citoyens utiles. La grâce présidentielle constitue une reconnaissance de leurs efforts de réhabilitation et de leur respect des règles en détention. Le processus de sélection des bénéficiaires, rigoureux et transparent, a garanti équité et conformité à la loi, a assuré Pham Thanh Hà.
«Selon le ministère de la Sécurité publique, la grande majorité des détenus précédemment grâciés ont manifesté une réelle volonté de rédemption et se sont rapidement réinsérés dans la société. Beaucoup mènent aujourd’hui une vie stable, certains ont même réussi et contribuent activement à leur communauté, ce qui est reconnu. À cette occasion, j’invite les autorités locales, le Front de la Patrie, les organisations sociopolitiques et l’ensemble des citoyens à continuer de soutenir, d’encadrer et de faciliter la réinsertion des personnes grâciées», a-t-il déclaré.
Pham Thanh Hà, directeur adjoint du Bureau présidentiel, a mis en avant la clémence du Parti et de l’État vietnamiens. Photo: VGP/Đức Tuân |
Parmi les bénéficiaires figurent 25 étrangers (21 hommes et 4 femmes) issus de neuf nationalités différentes. Pham Thanh Hà a insisté sur l’absence totale de discrimination: tout détenu, vietnamien ou étranger, répondant aux critères légaux, a été pris en considération, la majorité d’entre eux montrant une volonté sincère de reprendre une vie honnête et normale.