(VOVWORLD) - Le 12 mars, le chef de cabinet du Japon, Yoshimasa Hayashi, a exprimé ses regrets face à la décision des États-Unis d’imposer de nouveaux droits de douane sans accorder d’exemption au Japon.
Ouvriers dans une usine de pièces mécaniques à Apodaca, au Mexique, le 11 mars. Photo: REUTERS |
Il a également averti que de telles restrictions commerciales généralisées pourraient avoir un impact significatif sur les relations économiques entre le Japon et les États-Unis, ainsi que sur l’économie mondiale et le système commercial multilatéral. Cette déclaration a été faite après que les États-Unis ont décidé d’appliquer une taxe de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium à partir du 12 mars.
Le même jour, le ministre britannique des Affaires et du Commerce, Jonathan Reynolds, a qualifié de "décevante" la décision des États-Unis d’imposer une taxe de 25 % sur l’acier et l’aluminium importés à l’échelle mondiale. Il a affirmé que le gouvernement britannique menait activement des négociations en vue d’un accord économique plus large avec les États-Unis, afin de supprimer ces droits de douane supplémentaires et de soutenir les entreprises ainsi que l’économie britannique.
Par ailleurs, un responsable canadien a révélé que le 12 mars, le Canada a annoncé l’imposition de droits de douane de 21 milliards de dollars contre les États-Unis en réponse aux taxes sur l’acier et l’aluminium instaurées par l’ancien président américain Donald Trump.
De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé les décisions tarifaires des États-Unis erronées et a assuré que Berlin réagirait de manière "appropriée et rapide". L'Allemagne est actuellement "en contact étroit avec les autres États membres de l’UE" pour décider des prochaines étapes.