Un champ de bataille acharné en Ukraine. Photo: Nytimes

Cette situation met en lumière des divisions profondes entre les États membres.

La France, qui avait d’abord proposé l’envoi d’une force armée complète, a revu sa position. Emmanuel Macron considère désormais une présence plus limitée, avec des experts et un contingent restreint. De son côté, le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est déclaré favorable à un déploiement sous conditions… 

«Le Royaume-Uni est disposé à envoyer des troupes en Ukraine, sous deux conditions: un accord de paix solide et des garanties de sécurité américaines pour prévenir toute nouvelle agression russe», a-t-il déclaré.

À l’opposé, le chancelier allemand Olaf Scholz a critiqué le caractère précipité de ces propositions. La Pologne et la Slovaquie ont pour leur part rejeté catégoriquement l’idée d’un envoi de troupes.

Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a appelé à plus de pragmatisme et a souligné la nécessité d’un consensus européen sur une contribution réaliste à la résolution du conflit.