Le président Donald Trump. Photo: Getty image

Cette décision est justifiée par l’inaction présumée de Pékin face au trafic de stupéfiants vers les États-Unis.

Le tarif initial de 10%, entré en vigueur le 4 février, touchait déjà 1.400 milliard de dollars d’importations chinoises, soit trois fois le volume taxé lors du premier mandat de Donald Trump. La Chine avait riposté en imposant des droits de 15% sur certains produits énergétiques américains et de 10% sur le pétrole brut, les machines agricoles et certains véhicules. De nouvelles mesures de rétorsion chinoises sont attendues face à cette escalade.

Dans le même temps, Donald Trump a confirmé le maintien des droits de douane de 25% sur les importations mexicaines et canadiennes, comme prévu à partir du 4 mars. Il a souligné l’échec des négociations avec ces pays et dénoncé le flux continu de fentanyl entrant aux États-Unis par ces frontières. Il a notamment encouragé les constructeurs automobiles à relocaliser leur production sur le sol américain.