(VOVworld) - Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a limogé mardi plusieurs hauts commandants, une semaine après le début de l'offensive fulgurante des jihadistes. Le pays s'enfonce dans le chaos. En une semaine, les combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris le contrôle des villes importantes irakiennes.
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Durant les premiers jours de cette offensive, les forces de sécurité ont fait preuve d'une très faible résistance, nombre de policiers ou de soldats abandonnant leurs positions. Le commandant en chef responsable de la province de Ninive, la première à être tombée en grande partie aux mains des insurgés, a notamment été démis de ses fonctions, de même que le chef de la troisième brigade d'infanterie, qui sera traduit devant un tribunal militaire pour désertion. Le Premier ministre a par ailleurs ordonné à l'état-major de former des conseils de discipline pour enquêter sur les officiers ayant « abandonné leurs positions ».
Après la débandade des premiers jours, les forces irakiennes semblent néanmoins commencer à relever la tête, reprenant ce week-end deux villes près de la capitale.