Quelques heures après la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministère saoudien des Affaires étrangères a publié une déclaration affirmant que cette décision est un acte de punition collective contraire au droit international. Il a ensuite appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour empêcher cette action d’Israël. 

De son côté, le ministère égyptien des Affaires étrangères a souligné que la décision du gouvernement israélien de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza constitue une violation de l'accord de cessez-le-feu, du droit international, de la Convention de Genève et de tous les principes religieux. Il n’existe aucune justification, circonstance ou logique qui permette d’utiliser la famine et le blocus comme arme contre les civils, en particulier pendant le mois sacré musulman du Ramadan, a-t-il condamné. Par ailleurs, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé que le plan égyptien de reconstruction de Gaza, qui prévoit que les Palestiniens restent dans l'enclave, est prêt et sera présenté au sommet arabe d'urgence, qui se tiendra au Caire, en Égypte, ce mardi 4 mars.

Toujours ce dimanche, de nombreux pays de la région et organisations internationales ont également fermement condamné la suspension par Israël des livraisons d'aide humanitaire à Gaza, dans le contexte du conflit qui a fait plus de 48.000 morts au cours des 15 derniers mois.