(VOVWORLD) - La Cour pénale internationale a déclaré vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et contre Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant.
Le Kremlin a jugé que ces décisions de la CPI n'avaient aucune valeur juridique. «La Russie, comme un certain nombre d’États, ne reconnaît pas la compétence de ce tribunal, par conséquent, du point de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues», a déclaré aux journalistes le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.
«La Russie n’est pas partie prenante du statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci», a souligné la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, ajoutant que Moscou «ne coopère pas» avec la cour. Elle a averti que «les (mandats) d’arrêt émanant de la Cour pénale internationale seront juridiquement insignifiants» pour la Russie. Le statut de Rome est le texte fondateur de la Cour pénale internationale, qui siège à La Haye aux Pays-Bas.
La porte-parole de l'Assemblée générale des Nations Unies, Polina Kubiak, a quant à elle déclaré que le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Csaba Koroshi, est prêt à rencontrer Vladimir Poutine si le président russe le souhaite. "La Russie est membre de l'Assemblée générale des Nations unies. Cela n'a pas changé et ne changera pas, à moins que le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale n'en décident autrement", a-t-elle ajouté.