Nouvelle-Calédonie: 1.400 gendarmes, 130 blindés… un référendum sous très haute protection
(VOVWORLD) - Depuis le 16 octobre, l’État français a renforcé la présence des forces de l’ordre en Nouvelle-Calédonie. Objectif : sécuriser le 3e référendum sur l’indépendance de l’archipel qui doit se dérouler ce dimanche 12 décembre. Mais également «lutter contre la délinquance du quotidien et le sentiment d’insécurité», résume le Haut-commissariat de la République.
 Des gendarmes mobiles déployés à Nouméa, pour sécuriser le référendum d’autodétermination organisé le 12 décembre. Photo: Jérôme Fouquet/Ouest-France |
Leur présence est discrète. Mais incontournable sur la voie publique. À Nouméa, quelques hôtels ont été réquisitionnés. Pas moins de 1.400 gendarmes ont été déployés en renfort, dont 1.100 gendarmes mobiles et une centaine de spécialistes, portant à 2 000 leur nombre dans l’archipel en fin d’année. Au total, 130 véhicules ont été acheminés depuis la métropole pour constituer un parc total de 600, dont 130 blindés.
Une centaine de policiers viennent également renforcer les effectifs des brigades anti criminalité, de la compagnie d’intervention et de Police secours. À cela, s’ajoute l’arrivée de 250 militaires supplémentaires au sein des Forces armées de la Nouvelle Calédonie, dans un effectif habituellement proche de 1 500 militaires postés sur le Caillou. Ils pourront, en cas de besoin, appuyer «les forces de sécurité intérieure».