Toutefois, M. Medvedev a précisé que toute négociation nécessiterait des engagements des deux parties, en accord avec la situation sur le terrain et la Constitution russe.

Parallèlement, la Hongrie et la Slovaquie ont appelé l’Union européenne (UE) à engager des discussions avec la Russie sur le conflit ukrainien. Dans une lettre adressée au président du Conseil européen, António Costa, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a estimé que l’UE ne pouvait pas parvenir à un consensus sur l’Ukraine uniquement par des échanges internes. Il a plaidé pour un dialogue direct avec Moscou en vue d’un cessez-le-feu et d’un accord de paix durable. Il a également menacé d’opposer son veto à toute décision européenne sur l’Ukraine lors du sommet de Londres prévu ce 2 mars.

De son côté, le Premier ministre slovaque Robert Fico a annoncé que son pays refuserait toute aide financière et militaire à Kiev, réaffirmant ainsi la position de son gouvernement après la rencontre entre Trump et Zelensky.

Après la réunion de Londres, les dirigeants des 27 États membres de l’UE doivent se retrouver à Bruxelles le 6 mars pour évoquer le renforcement de la défense européenne et tenter de parvenir à un accord sur une nouvelle aide militaire à l’Ukraine.