Confiant en un Vietnam qui avancera à pas sûrs en 2013

(VOVworld) - Le Vietnam a bravé de nombreuses difficultés en 2012 pour enregistrer une croissance du PIB de 5,03%, un chiffre significatif dans un contexte de ralentissement économique mondial. Pour cette année 2013, avec une orientation bien précise, la population peut croire en un développement solide de l’économie nationale.

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En 2013, le développement économique est une problématique de taille. Que faire pour maintenir la croissance à un niveau raisonnable tout en contrôlant l’inflation, en stabilisant la macro-économie et en garantissant la sécurité sociale? Dans son message du Nouvel An, le Premier Ministre Nguyen Tan Dung a défini 6 principales tâches. Pour lui, le niveau de croissance raisonnable devrait être de 5,5%; l’inflation, elle, devrait être maintenue au-dessous de 8%. Afin d’atteindre cet objectif, le gouvernement entend mener une politique monétaire flexible avec un taux de change approprié. Nguyen Quang Thai, vice-Président et Secrétaire général de l’Association des sciences économiques du Vietnam: “Nous avons réussi à ramener l’inflation à 6,8% en 2012. Nous devons continuer dans ce sens et intervenir sur le rapport dialectique entre inflation et croissance, de manière à stimuler l’économie. La combinaison entre les politiques monétaire et budgétaire est tout un art qui exige une bonne supervision et une gestion étroite par l’Etat et par le gouvernement.”

Améliorer la qualité institutionnelle et la capacité des institutions à réagir aux demandes de la réalité par des politiques adéquates, afin d’augmenter la compétitivité de l’économie nationale, voilà une autre grande tâche de 2013. Cette année, les organisations de crédit seront réorganisées pour combler les mauvaises dettes et débloquer les fonds. Tout doit être fait pour lever les obstacles à la production et au commerce, comme l’explique le professeur Vo Tri Thanh, directeur adjoint de l’Institut central de recherche sur la gestion économique: “L’une des nouveautés, c’est que nous nous intéressons cette fois davantage à la demande. Nous allons redynamiser le marché en stimulant la demande et donc, le pouvoir d’achat. Deuxièmement, nous allons appliquer une série de mesures nouvelles pour accélérer, dans une certaine mesure, les investissements publics au profit des petites et moyennes entreprises. C’est aussi un moyen de stimuler la demande.”

Autre grande priorité de 2013: la réduction de la pauvreté, en particulier chez les minorités ethniques. Pour les foyers déjà sortis de la pauvreté, il faut continuer à les appuyer. Dans le cas précis du Vietnam, l’amélioration des conditions socio-économiques dans les zones défavorisées est un critère de réussite pour tout autre projet de développement. Le professeur Ngo Tri Long, ancien directeur de l’Institut de recherche sur le marché et les prix, du ministère des Finances: “Outre le budget d’Etat, il faut mobiliser toutes les ressources disponibles pour s’assurer que le bien-être social est meilleur qu’en 2012. Tous les projets doivent être soumis à un contrôle et à une supervision stricte.”

Une situation macro-économique améliorée, une inflation contrôlée, une exportation élevée, une sécurité sociale garantie… Voilà les grands acquis de 2012 qui, selon le Premier Ministre Nguyen Tan Dung, devraient permettre au pays d’accomplir le plan socio-économique de 2013: “Malgré les difficultés, nous avons réalisé ces résultats qui se traduisent par de nouveaux modèles, de nouvelles façons de faire avec lesquelles nous pourrons mener à bien les tâches fixées pour 2013. Les acquis de 2012 nous renforcent.”

Certes, le chemin de 2013 est semé d’embûches, mais les Vietnamiens sont confiants. Ensemble, ils développeront le pays pour qu’il trouve une place digne au concert des nations.

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