Nous saluons aussi le retour de notre ami belge, André Biot après deux mois d’absence. Il nous a écrit : « Même si je ne vous ai pas écrit, je continue à vous écouter comme les rapports d’écoute que je viens de vous envoyer en témoignent. J’ai été fort occupé pendant ces derniers mois en raison des nombreux reportages sportifs et des travaux de jardinage. À propos de sport, les Jeux asiatiques se dérouleront en septembre en République de Corée. Combien d’athlètes vietnamiens vont participer à ces Jeux et quels sont vos espoirs de médailles ? Je regarderai ces Jeux sur mon ordinateur. »

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Cher ami, la délégation vietnamienne aux prochains Jeux asiatiques comptera 199 athlètes, 97 hommes et 102 femmes et s’exprimera dans 21 disciplines. Le Vietnam compte remporter la médaille d’or en athlétisme, natation, gymnastique, tir au pistolet, taekwondo, karatedo, wushu, balle d’osier et haltérophilie.

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À la demande de Ulma Zuber, une amie allemande, nous vous proposons de découvrir aujourd’hui le banh pia, un gâteau savoureux qui fait saliver les gourmands.

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Délicatement préparé à base de durian, de haricots mungo et de jaunes d’œufs de canard, le gâteau pía fait plaisir aux gourmands et fait la joie des commerçants de la province Soc Trang, dans le delta du Mékong.

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Personne n’est vraiment sûr de l’origine du banh pía, mais beaucoup supposent que ce gâteau rond soit d’origine chinoise. Il serait apparu au 17^ème siècle dans la province de Soc Trang avec l’arrivée des immigrants du Sud de la Chine. Confectionné au départ à la maison, il est préparé avec des ingrédients qui abondent dans la région : le  durian à petits pépins et à chair pulpeuse et la fécule de haricots mungo. On ajoute des jaunes d’œufs de canard salé d’un rouge pur, un peu de saindoux, le tout est mélangé et enveloppé dans une pâte à base de farine de blé délayée, puis cuite au four.

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Pour avoir un bon gâteau pía, parfumé et appétissant, les pâtissiers doivent faire preuve d’adresse et de minutie à chaque étape de la fabrication. D’abord, la farine de manioc doit être mélangée avec du sucre et façonnée de manière à ce qu’elle puisse être disposée en couches minces. Puis, il faut insérer le noyau du gâteau.

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L’haricot et le taro, après avoir été réchauffés dans une marmite, ils sont mélangés à du sucre et à du gras pour créer une saveur particulière. Le gras qui sert pour la farce est coupé en filaments et mélangé au sucre pour le conserver plus longtemps. Le jaune d’œuf est placé au milieu du gâteau. On choisit les ingrédients pour fabriquer la farce en adéquation avec chaque catégorie de gâteau. Déguster ce gâteau à la fois sucré, parfumé et légèrement gras en buvant du thé autour d’une table avec des amis ravie tout le monde.

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Cette  spécialité de Soc Trang, très prisée à la fête de la mi-automne ou à la fête du Têt, a conquis le marché et une cinquantaine d’entreprises se partagent des marques célèbres comme Tân Huê Viên, Tân Hung, Công Lâp Thành, Tao Thành.  Son goût délicat fait craquer le palais des amateurs qui ont décidé de n’en faire qu’une bouchée ! 

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