(VOVworld) - Je suis très heureuse de vous retrouver à ce rendez-vous hebdomadaire. Cette semaine, nous avons reçu des courriers d’Algérie, de Monsieur Abdelhamid Djebbari, de Tlemcen, une lettre du Liban, de Monsieur Ralph Chaaban, de Beyrouth, une lettre du Canada, de Monsieur Roger R. Roussel, du Nouveau Brunswick, trois lettres de Belgique, de Monsieur Michel Beine, de Tienen. Les autres messages nous viennent de France, de Messieurs Maurice Mercier, de Villefranche-sur-Saone, Didier Vasseur, d’Amiens, Paul Jamet, d’Argenteuil, Jacques Augustin, de Rosny-sous-bois, Bernard Marthoud, de Villeurbanne, Gilles Gautier, de Lucé, Alain Thomas, de Saint Léonard, et Jacques Induni, de Chaligny.
Dans sa lettre, Monsieur Abdelhamid Djebbari, de Tlemcen, en Algérie nous a demandé de parler du climat au Vietnam.
Cher ami, situé dans la ceinture climatique tropicale, le Vietnam bénéficie d’une abondance de soleil (en moyenne 200 heures de soleil par mois en été et 70 heures en hiver). Ce qui assure les récoltes durant toute l’année. La température moyenne varie entre 22 et 27 degrés.
Le Vietnam connaît une humidité très importante. Celle moyenne oscille entre 80 et 100%, mises à part les provinces de Bình Thuận et Ninh Thuận, au Centre, où elle est plus faible. La pluviométrie annuelle est très grande, atteignant 640 milliards de m3. Si cette quantité d’eau n’est pas évacuée par les fleuves à la mer ou évaporée, tout le pays connaît des inondations pouvant atteindre 2 m.
La forte pluviométrie est aussi une ressource inestimable que le Vietnam ne sait pas encore bien mettre en valeur. Il faut creuser plus de réservoirs pour stocker de l’eau douce et construire plus de centrales hydroélectriques pour exploiter les potentiels en la matière.
La chaleur et l’humidité causent toutefois des effets négatifs. Elles stimulent le développement de la moisissure et nourrissent les bactéries des maladies chez l’homme, les animaux et les plantes.
Le rapport chaleur-humidité est représenté par un indice appelé indice de la sécheresse. Au Vietnam, cet indice est relativement bas : 1. C’est la meilleure condition au développement du monde végétal. Dans certains pays, cet indice peut indiquer 2, 3, voire 3,5. Dans les pays où l’indice de la sécheresse est élevé, le paysage végétal est assez monotone, il n’y a que des prairies et des déserts. Au Vietnam, l’indice varie entre les régions, en fonction de leur relief. Ce qui crée des sous-régions climatiques et la diversité des paysages du Nord au Sud, d’Est en Ouest.
Au Vietnam, dans l’ensemble, il y a deux saisons marquées : la saison sèche où il fait frais, voire froid dans certaines régions, la saison des pluies où il fait chaud. Ces deux saisons correspondent avec l’arrivée de deux moussons : celle du Nord-Est et celle du Sud-Est. La saison sèche commence généralement en octobre et se termine en avril, mais cela change selon les localités.
En saison sèche, le Nord (à compter du col des Nuages, 16e parallèle) est sous l’influence des vagues de mousson du Nord-Est, venues du continent asiatique, apportant le froid de la Sibérie (Russie), mélangé au goût de la terre jaune du Huabei (Chine) et à la saveur de la mer. Ces vagues de froid sont graduellement réchauffées et une fois passées le col des Nuages, elles ont perdu leur rigueur. Au Nord, il y a quatre saisons assez distinguées : printemps, été, automne, hiver. Au Sud, il n’y a que deux saisons : sèche et des pluies.
Voilà, cher Monsieur Abdelhamid Djebbari, j’espère que ma réponse vous satisfait. Voici maintenant la question de ce mois : « Quel secrétaire général du Parti Communiste du Vietnam a lancé le renouveau en 1986 ?
Ecrivez-nous à vovhanoi@yahoo.fr ou bien à 58 rue Quan Su, Hanoi, Vietnam. C’est tout pour le courrier des auditeurs d’aujourd’hui. Rendez-vous mercredi prochain !
Thanh Phuong