(VOVworld) - Bonjour à tous, chers amis des quatre coins du monde ! Cette semaine, nous avons recu des nouvelles de notre ami marocain, Idriss Bououdina qui habite aux USA. Il a écrit : « Merci pour tous ce que vous avez fait pour nous afin de nous faire connaître tout le meilleur de votre pays. Merci pour vos superbes programmes, pour les grands efforts fournis soit en édition sur ondes courtes, soit sur site internet de la chère radio. »
Michel Minouflet, notre ami de Cergy Pontoise, à côté de Paris, en France, nous écrit aussi « Merci de tout coeur pour le superbe calendrier mural ainsi que pour le joli petit calendrier de poche aux couleurs de votre belle radio. J'ai beaucoup apprécié aussi de recevoir votre belle carte de voeux. »
Photo : internet
Aurélie Vinatier, une amie française, nous a demandé : « J’ai des amis vietnamiens et je voudrais offrir à leurs enfants des étrennes du Nouvel An lunaire comme le veut la tradition vietnamienne. Mais je ne sais pas comment on le fait. Combien peut-on donner aux enfants ? »
Chère Aurélie, les étrennes sont censées apporter de la chance mais n'ont rien d'obligatoire. Elles permettent d'exprimer les voeux de l’an aux mineurs et parfois aux séniors. C’est une tradition dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
Photo : internet
Selon la légende, il était une fois, un vieux couple quinquagénaire, qui souhaitait depuis longtemps avoir un enfant, et qui a finalement réussi à avoir un fils. Lors du jour de l’An lunaire, huit bons génies qui traversaient la région où vivait la famille savaient qu'un diable voulait faire du mal au bébé. Ils se sont transformés alors en huit pièces de monnaie pour rester au plus près de l'enfant. Une fois celui-ci endormi, le couple a glissé ces pièces dans des papiers rouges puis les a mis sous l'oreiller du bambin. Vers minuit, le diable est apparu. Alors qu'il allait poser ses pattes sur la tête de l'enfant, les éclats dorés des pièces et du papier rouge lui ont fait tellement peur qu'il a décampé sans demander son reste. Le lendemain, le couple a raconté l'histoire à ses voisins... qui se sont empresser d’agir de même. Et voilà, ce serait ainsi que la coutume de donner des étrennes au Nouvel An se serait généraliser un peu partout, même au Vietnam.
Photo : internet
Lors du jour de l’An lunaire, tous les membres de la famille se réunissent pour se souhaiter du bonheur, de la santé, et de la prospérité tout en offrant des étrennes aux grands-parents et aux enfants. Pour ces derniers, le Têt est un moment très attendu : longues vacances scolaires, vêtements neufs, voyages, de l'argent de poche offert par les proches, de bons repas avec la famille. Bref, que du bonheur !
Photo : internet
Mais combien doit on donner ? Au Vietnam, on préfère des billets 50.000 dongs de couleur rouge, signe de la chance. Pour les plus proches, vous pouvez donner entre 4-6 billets, soit 200.000 - 300.000 dongs, alors que pour les moins proches, un billet est suffisant.
Photo : internet
Quand on offre des étrennes aux petits, on leur dit d’être sages, on leur souhaite aussi de bonnes notes à l'école. Souvent, les enfants glissent leur petit pécule du Têt dans leur tirelire en porcelaine, ou ils le confient à leurs parents qui seront chargés d'en prendre soin.
Photo : internet
Il n'y a pas si longtemps, lorsque les conditions de vie étaient plus difficiles, on offrait les étrennes directement, sans enveloppe. Mais les temps ont changé. La manière de donner compte de plus en plus. La somme aussi. Les petites enveloppes en papier glacé, sur lesquelles sont imprimés des caractères sino-vietnamiens exprimant les aspirations fondamentales de l'homme : bonheur, prospérité et longévité.
Voilà tout pour ce courrier des auditeurs ! Pour toute suggestion, écrivez-nous à
vovhanoi.france@gmail.com ou à 58 rue Quan Su, Hanoï, Vietnam.