(VOVworld) - Bonjour à tous et merci à Roger Roussel en particulier, notre très sympa auditeur canadien qui nous a fait parvenir, en plus de ses rapports d’écoute, des petits souvenirs emblématiques de son pays, la feuille d’érable !
Nous remercions aussi Paul Jamet et Gilles Gaultier, tous deux membres du club de Radio du Perches pour leurs rapports d’écoute et leurs petits mots.
Sur la proposition de Myriam Hannu, notre amie néerlandaise, nous allons vous faire découvrir un autre charme de Hanoï. Avec ses nombreux lacs, le dédale des ruelles qui forme une partie de Hanoi marque l’identité paysagère de la capitale. À l’instar de l’homme, chaque impasse forge, à travers ses méandres, son propre destin. Hanoi est émaillée de lacs, d’avenues ombragées, de jardins publics verdoyants, mais aussi et surtout de ruelles sous forme d’impasses, aux enchevêtrements parfois inextricables pour le néophyte.
Hanoi abrite beaucoup de quartiers et de zones résidentielles constitués d’étroites ruelles sinueuses, que l’on peut rencontrer presque partout dans la ville. Nul ne saurait dire leur nombre exact.
Trouver une adresse ici ? Pas si simple ! Surtout pour les maisons situées dans une ruelle interminable, elle-même se séparant en plusieurs embranchements formant autant de petites impasses. Une fois engagé dans une ruelle reliée directement à la rue principale, il faut s’engager dans une autre, de niveau 2, puis se frayer un chemin dans une autre petite impasse où se trouve la maison en question.
Si les rues, considérées comme la physionomie d’un centre urbain, proposent un festival de couleurs et une animation parfois étourdissante, ces ruelles foisonnent aussi de vie avec leurs marchands ambulants, leurs gargotes, leurs vendeurs de thé vert, leurs jeux. Ces activités forment en quelque sorte l’âme de la ville. Elles aident les citadins à se rapprocher, à créer des liens, renforçant le sentiment de «propriété communautaire».
Chaque impasse hanoïenne a sa propre identité. La ruelle Tam Thuong est depuis longtemps le lieu de rendez-vous gastronomique des jeunes. La rue Ðinh Liêt, elle-même déjà très petite, donne sur une impasse encore plus minuscule : Trung Yên, un coin très prisé des connaisseurs où se trouve le resto de pho le plus hanoïen de la capitale : Pho Suong, bondé du matin au soir.
Qui a pu percer tous les secrets que dissimulent les ruelles de la capitale ? Certainement personne. La ruelle Ha Hôi est romantique comme un poème d’automne. La ruelle Ðông Xuân, à côté du marché éponyme, suffirait à écrire quelques livres sur la gastronomie. De même pour la ruelle Phât Lôc. Sans compter moult autres impasses nommées, mais aussi anonymes.
Hanoi l’authentique n’est pas contée dans les guides touristiques. Elle s’apprécie, se dévoile au fil de ses ruelles, que si l’on y met son cœur, son âme.
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