Cette semaine, nous avons reçu de nombreux courriers de sympathie de nos auditeurs suite au décès du président vietnamien Trân Dai Quang. Maguy Roy et Colette Beaulieux, deux auditrices françaises, écrivent:
«Avec un peu de retard mais bien sincèrement, je vous présente ainsi qu'à toute la grande famille de VOV et à tous les Vietnamiens mes condoléances attristées, pour le deuil soudain qui frappe la nation toute entière. Le décès de votre président est une grande perte pour le Parti, l’État, le peuple et sa famille à qui il a consacré sa vie entière.
J'ai suivi avec beaucoup d'attention et d'intérêt toutes les cérémonies organisées et tous les hommages rendus, via votre site internet qui a rendu compte avec beaucoup de détails et de probité de cet évènement douloureux, allant même jusqu'à inscrire le nom de votre radio en noir, signe de deuil. Je vous assure de toute ma sympathie et ma compassion en ce moment difficile.»
«Je viens seulement d'apprendre que ce matin avaient lieu les obsèques de votre président Monsieur Trân Dai Quang dont la presse salue l'action et le courage d'avoir travaillé jusqu'au bout pour son pays, et je tiens à vous présenter mes condoléances ainsi qu'au peuple vietnamien, espérant que son successeur continuera à entretenir de bons liens avec la France, et à encourager l'usage de la langue française.»
Merci chers amis pour vos témoignages de profonde sympathie à l’égard du président Trân Dai Quang et du peuple vietnamien.
Bernard Watelet, de Clermont-Ferrand, en France, nous a écoutés le 21 août, de 20h30 à 21h, sur 9730kHz, les 22 et 23 août, de 19h30 à 20h, sur 7280kHz, SINPO 4/5.
Jacques Augustin, de Rosny-sous-Bois, en France, nous fait savoir que le 24 septembre, de 20h30 à 21h, la réception était bonne sur notre fréquence 9730kHz.
Un autre auditeur français, Paul Jamet, de l’Isle-Adam, accuse une excellente réception sur 7280kHz, de 19h30 à 20h, les 8, 15, 22, 27, 29 août, 5 et 12 septembre.
Sur cette même fréquence et à la même heure, Michel Beine, de Tienen, en Belgique, qui nous écoute tous les jours, dresse un bilan mitigé. Si dans l’ensemble, il a pu nous capter dans de bonnes conditions, les 24 et 31 août, la réception était médiocre (SINPO 2/5).
Siddhartha Bhattacharjee qui vit dans le Bengale occidental, en Inde, nous fait savoir que la réception de nos émissions sur la fréquence 7220 kHz de 16h30 à 17h était bonne les 23, 24, 25 et 26 septembre (SINPO 4/5).
Merci chers amis pour vos rapports d’écoute et votre fidélité.
Les chè de Huê (photo: Thanh Toàn/khamphahue.com.vn)
|
Muoi Lin, un étudiant cambodgien, voudrait en savoir plus sur le chè vietnamien.
Cher ami, l’immense gamme de desserts régionaux participe à l’originalité de la cuisine vietnamienne. Le chè est un dessert sucré qui se mange à n’importe quelle saison et à n’importe quel moment de la journée. Il peut se consommer froid ou chaud et est présent du nord au sud du pays.
C’est une spécialité simple, parfumée, délicieuse et peu chère qui fait le bonheur de tout le monde. Au Vietnam, on peut déguster le chè dans de très petits restaurants, ou à même la rue, assis sur de petites chaises en plastique. Pour beaucoup de Vietnamiens, ce dessert a le goût de l’enfance.
Les ingrédients de base utilisés sont très variés : haricots noirs, haricots mungo, tapioca, maïs, noix de coco, lait de coco, gelée de plante, graines de lotus, bananes etc. et les compositions confectionnées varient en fonction des régions.
Le chè proposé dans le Nord est tout simple et rapide à faire comme: le chè ngô (maïs), chè khoai (taro), chè dâu xanh (haricots vert), chè dâu do (haricots rouges), chè sen (graines de lotus). Pour vous régaler, il vous suffit de faire cuire les ingrédients, d’ajouter un peu de sucre et de tapioca.
Le chè confectionné dans le Centre, notamment à Huê, est plus raffiné. Le plus original est sans doute le chè au porc farci… Il vous faudra séjourner presque une semaine pour découvrir l’immense variété de chè de Huê.
Le chè du sud est multiforme. Vous trouvez dans cette région toutes les sortes de chè du nord au sud.
Voilà cher Muoi Lin, j’espère que vous pourrez un jour déguster un chè vietnamien. C’est la fin de ce courrier. Rendez-vous mercredi prochain.