(VOVworld) - Chers amis, bonjour ! La radio La Voix du Vietnam est passée à l’heure d’été le 28 mars 2015. La fréquence de 5955 khz à 19h30 UTC est remplacée par celle de 9625 khz à 18h30 UTC.
Ce changement a déja été noté par notre ami fidèle Michel Minouflet qui nous écrit. : « Je souhaite que les nouvelles fréquences donnent de bonnes conditions d'écoute afin de permettre aux auditrices et auditeurs francophones non connectés sur Internet de rester en contact avec vous et avec votre belle radio. Personnellement, je vous écoute sur Internet. » .
Des rapports d’écoute sont arrivés nombreux la semaine dernière, signés Bernard Watelet, Michel Beine et Didier Vasseur. Merci beaucoup chers amis !
Magareth Eberbach, une auditrice allemande souhaite en savoir plus sur l’utilisation et la fabrication de l’encens.
Chère Mme Eberbach, en Asie, l’encens joue un rôle essentiel. Les fidèles le font brûler par poignées entières dans les temples dont l’air est toujours saturé de cette odeur âcre et un peu doucereuse.
Le plus spectaculaire ornement des temples et des pagodes au Vietnam sont d'énormes spirales d'encens suspendues au plafond. Elles sont allumées surtout à l'époque du Nouvel An lunaire et se consument très lentement pendant toute la durée de la fête. Allumer un bâton d'encens est le premier geste rituel de tous les cultes, le parfum est destiné à attirer l'attention du dieu ou de l'esprit dont on sollicite l'appui. Mais son utilisation ne se limite pas au temple. De même pour le culte des ancêtres, dans chaque maison, quelques bâtonnets, jamais moins de trois, se brûlent devant la photo d'un parent, ou dans la cuisine, en l'honneur du dieu du foyer. Il s'en consomme donc beaucoup. Il existe d'innombrables fabriques.
La fabrication artisanale suppose tout un savoir-faire. Elle ne demande pas de grands efforts mais comprend plusieurs opérations. Seul le mélange des aromates nécessite des bras vigoureux. Côté encens, il est extrait principalement de la résine du boswellia, un arbre de la famille des burséracées. Il est obtenu à partir de substances végétales odoriférantes, lesquelles sont réduites en poudre et mélangées selon une proportion déterminée. Les secrets de cette opération sont jalousement gardés par chaque famille car ils décident de la fragrance et de la durabilité de l’encens.
Le bâtonnet, en bambou, est enrobé d’une pâte à base de cette résine et de sciure de bois. Le plus surprenant, c’est que cette opération est réalisée manuellement, tige par tige, par des personnes à la dextérité exceptionnelle. D’abord fendre des bâtonnets d’une trentaine de centimètres de long qui seront teintés de rouge une extrémité. Séchées sur des tréteaux, ces tiges sont ensuite emballées dans du papier, rouge naturellement.
Voilà tout pour ce courrier des auditeurs. Pour toutes questions et suggestions, écrivez-nous à
vovhanoi.france@gmail.com ou à 58 rue Quan Su, Hanoï, Vietnam.