Aimer lire grâce aux vieux livres

(VOVworld) - La société Alpha Books vient d’organiser sa troisième fête des vieux livres, à Hanoï. De nombreux lecteurs et collectionneurs ont répondu présent. Malgré leurs couvertures délabrées, ces livres continuent de fasciner grâce à leur contenu. Et très souvent, qualité rime avec unicité.

 

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Les vieux livres présentés à l’Alpha Books ont, pour la plupart d’entre eux, été imprimés entre les années 1940 et 1990. Le papier est jauni, et les lettres, parfois illisibles. Beaucoup sont froissés ou ont perdu leurs couvertures. Mais ici, ce côté ancien et délabré ne déplaît pas. Bien au contraire, comme l’explique Lê Văn Hợp, propriétaire du stand des «livres anciens de Hanoï».

 

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«Les vieux livres attirent plus que les nouveaux. Nous avons ici plusieurs stands et tous sont bondés. Les jeunes sont nombreux. 70 à 80% d’entre eux cherchent à la fois des livres anciens et nouveaux. Ils s’intéressent beaucoup aux traductions réalisées par les générations précédentes. Il se trouve que certains traducteurs d’aujourd’hui manquent encore d’expériences et de fonds culturels, du coup leur travail est moins bon que celui de leurs précédesseurs.» nous dit M. Hop.

 

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Pour sa part, Hà Minh Chiến, propriétaire du stand des «vieux livres de Chiến», explique: «Il y a des livres qui ont été raccourcis pour ne pas dépasser 500 pages, comme l’exigeait l’éditeur. Les lecteurs qui ont entendu parler des éditions anciennes préfèrent alors retrouver la version initiale. Il faut reconnaître que les rédacteurs et les correcteurs d’autrefois travaillaient mieux, avec une plus grande minutie.»

 

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Nguyễn Đạt Tùng, étudiant à l’école des beaux-arts du Vietnam, est un inconditionnel des vieux livres. «Pour mes études, je dois souvent chercher des livres consacrés aux peintres ou des livres de littérature russe ou française. Il n’est pas du tout évident de les trouver en librairie. Beaucoup n’ont jamais été ré-édités. Ils n’existent pas non plus sur internet. D’ailleurs, je ne fais pas confiance aux publications sur internet car les sources ne sont pas sûres. Je préfère les livres anciens.» estime-t-il.

La commercialisation des vieux livres est une pratique courante et ancienne à Hanoï. Mais la fête des vieux livres n’en était qu’à sa troisième édition. Elle est devenue un rendez-vous des jeunes bibliophiles, contribuant à alimenter la fureur de lire des Hanoiens.

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