(VOVworld) - Han Van Luan est secrétaire de l’Union de la jeunesse communiste Ho Chi Minh, à Phuoc Dan, un bourg de la province centrale de Ninh Thuan. Quand on le rencontre, on ne se doute pas que derrière ce visage si doux, cette apparence paisible, se cache un jeune homme extrêmement dynamique. Han Van Luan est un brillant dirigeant, et il peut s’enorgueillir d’avoir remporté bien des succès économiques. On vous raconte aujourd’hui la success-story de ce propriétaire d’une usine de tissage de brocatelles à Ninh Thuan. Né dans une famille Cham où plusieurs générations exerçaient avant lui le tissage de brocatelles, Han Van Luan hérite de toutes les astuces du métier léguées par sa grand-mère, sa mère et sa soeur. Dès son plus jeune âge, il apprend à tisser. Les étoffes qu’il imagine, originales et colorées, n’ont rien à envier à celles de sa mère ou de sa soeur. Vous vous doutez certainement que tisser de la brocatelle n’est pas donné à tous ? Eh bien, Han Van Luan, lui, est allé encore plus loin. Il ne s’est pas contenté de reproduire des motifs traditionnels, il a cherché à inventer de nouvelles décorations, pour que les produits correspondent mieux aux goûts de ses clients. Sa renommée a dépassé Ninh Thuan, elle s’est diffusée à Da Nang, Khanh Hoa, jusqu’aux localités des Hauts Plateaux du Centre et du Sud, à Ho Chi Minh-ville... « Je fais tout ce que je peux pour faire connaître nos produits, pour préserver ce métier ancestral, et pour que les jeunes puissent s’enrichir grâce à lui. J’aimerais créer de nombreux emplois destinés aux jeunes en difficultés pour les initier à ce savoir-faire et pour qu’ils puissent s’épanouir. » a dit il.
En 10 ans, Han Van Luan a connu des hauts et des bas. Mais il a toujours su surmonter ses peines. A Ho Chi Minh-ville, il est allé acquérir un métier à tisser industriel à grand peigne lui permettant de tisser des étoffes longues de 100m. L’expérience s’est avérée fructueuse et il a acheté 8 métiers à tisser supplémentaires. Son rendement s’est donc multiplié de 6 à 7 fois par rapport aux métiers à tisser artisanaux, ce qui lui rapporte chaque année 100 millions de dongs de bénéfice. Mais Han Van Luan ne s’arrête pas à cette victoire : sa fierté est d’avoir su créer des emplois aux jeunes villageois. Tho Thanh Xuan Tran est un jeune originaire de l’ethnie Cham employé par Han Van Luan : « J’avais fini mes études et je cherchais du travail, Luan m’a embauché. Il m’a appris les rudiments et c’est ainsi qu’à présent je peux gagner ma vie tout en préservant ce métier traditionnel. »
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En tant que leader des jeunes du quartier de My Nghiep, Han Van Luan est aussi l’auteur de plusieurs initiatives pour rassembler les jeunes : réunions, activités culturelles et sportives... Il a aussi mis en place des ateliers de formation professionnelle pour améliorer le savoir-faire du métier de tisseur. C’est aussi un homme de coeur. Il a soutenu financièrement les constructions de la maison culturelle, des chemins goudronnés... Ngo Le Xuan An, secrétaire de l’Union de la jeunesse pour le bourg de Phuoc Dan : « Luan trouve toujours du temps pour participer aux activités sociales. Il a toujours accompli ses missions au sein de l’Union de la jeunesse et les tâches que son quartier lui confie. C’est quelqu’un d’important ici et notre province l’a choisi comme figure d’exemple pour son action économique. Il sera honoré par le Comité central de l’Union de la Jeunesse communiste Ho Chi Minh. » A My Nghiep, toute la communauté Cham reconnaît Han Van Luan comme un homme valeureux, non seulement parce qu’il excelle dans les affaires économiques, mais surtout parce que son modèle est à suivre dans bien des domaines : application des politiques du Parti et de l’Etat, entraide dans la production, participation aux activités sociales... Ce n’est pas une surprise, Han Van Luan a reçu plusieurs satisfécits pour ses activités au sein de l’Union de la jeunesse et pour ses affaires économiques.