(VOVWORLD) - Vieux de plus d’un siècle, l’hôpital de gynécologie-obstétrique Hung Vuong est un très célèbre établissement sanitaire de Hô Chi Minh-ville, qui peut se targuer d’être aujourd’hui aux normes internationales, grâce notamment au dynamisme de sa directrice, Hoàng Thi Diêm Tuyêt, qui accorde autant d’importance au niveau de compétence de ses employés qu’à la modernisation des infrastructures.
Hoàng Thi Diêm Tuyêt. Photo: T.C |
Dans un laboratoire moderne équipé d’appareils dernier cri, Hoàng Thi Diêm Tuyêt procède à un examen post-fécondation in vitro. Au vu de tous ces équipements, on a peine à imaginer qu’il y a huit ans, lorsque Hoàng Thi Diêm Tuyêt a été nommée directrice, l’hôpital Hung Vuong était encore vieux, petit, rudimentaire, et manquait de personnel qualifié...
Aussitôt en fonction, la nouvelle directrice a persuadé le comité d’administration de construire un nouveau bâtiment. Deux ans après, un édifice nommé Bach Hop - fleur de lys, en français - était mis en service. Doté d’équipements modernes et sophistiqués, mais aussi d’un bloc opératoire hyper aseptisé, ce bâtiment est l’un des plus modernes que compte le Sud. On peut y effectuer des interventions chirurgicales complexes et approfondies.
Pour Lê Thi Phuong Dung, l’infirmière en chef du département d’Infertilité, l’hôpital est désormais une machine bien huilée…
«Notre directrice est très exigeante. Tout doit être impeccable: les couloirs et les espaces verts, les tenues des patients, la communication, le suivi, la médication… Tout doit suivre un processus strict… », nous dit-elle.
Manifestement, les choix qui ont été faits étaient les bons. L’hôpital Hung Vuong a rapidement atteint l’autonomie financière, ce qui est rare pour un établissement sanitaire public. Selon Hoàng Thi Diêm Tuyêt, ces améliorations étaient indispensables pour permettre aux femmes vietnamiennes de bénéficier des soins obstétricaux de qualité.
«Les femmes de Hô Chi Minh-ville et des provinces méridionales en général ont droit à des soins obstétricaux de qualité. Il est donc normal de vouloir moderniser les équipements et élever le niveau de qualification du personnel», estime Hoàng Thi Diêm Tuyêt.
Photo: T.C |
Au plus fort de la crise sanitaire, Hoàng Thi Diêm Tuyêt a contribué à sauver des milliers de mères et de nouveau-nés infectés par le SARS-CoV-2. En 2021, lorsque Hô Chi Minh-ville s’est retrouvée confrontée à une grave résurgence de cas, un grand nombre de femmes enceintes ont été hospitalisées et beaucoup ont succombé à la maladie. Face à cette situation sans précédent, Hoàng Thi Diêm Tuyêt a proposé aux autorités sanitaires et au Conseil national de vaccination d’immuniser en priorité toutes les femmes enceintes soignées à l’hôpital Hung Vuong. Cette mesure a permis de réduire considérablement le taux de mortalité.
À l’époque, l’hôpital était divisé en deux. Une section était réservée aux femmes enceintes infectées. Le taux de mortalité y était de 0,01%, soit parmi les plus bas au monde. L’autre section était le centre Hope, créé à l’initiative de Hoàng Thi Diêm Tuyêt. Pendant ses trois mois d’activité, ce centre a accueilli 259 nouveaux-nés dont les mères étaient porteuses du virus.
En qualité de membre du conseil populaire municipal, Hoàng Thi Diêm Tuyêt a proposé diverses initiatives permettant d’améliorer la qualité des services médicaux au bénéfice des habitants de la ville, comme l’a noté Cao Thanh Binh, président de la commission culturelle et sociale.
«Hoàng Thi Diêm Tuyêt a aidé notre commission à élaborer plusieurs résolutions liées au bien-être des habitants. Prenons l’exemple des entraîneuses et des sportives. Elle et nous, on est allés jusqu’au bout pour obtenir l’approbation des autorités municipales. Lorsque la résolution a été mise en œuvre, elle a été largement saluée par le public, notamment les femmes», nous raconte-t-il.
Sous la direction de Hoàng Thi Diêm Tuyêt, l’hôpital Hung Vuong est resté pendant deux années consécutives le meilleur de Hô Chi Minh-ville en termes de qualité des soins. Presque tous ses départements répondent aux normes internationales. Son département d’Infertilité, notamment, figure parmi les trois institutions sanitaires vietnamiennes à avoir obtenu la certification Reproductive Technology Accreditation Committee (RTAC).