(VOVworld) - Voulez-vous savoir ce que souhaitent les jeunes vietnamiens à l’occasion du Nouvel An ? Trouver un bon travail à l’heure de la crise et faire quelque chose d’utile pour la communauté. Voici quelques réponses de ces jeunes ambitueux à l’occasion de l’année du Serpent.
Des soldats positionnés sur l'archipel des Spratleys (Truong Sa)
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“Pour un nouveau modèle de jeunesse qui participe à la vie culturelle”. C’est l’un des programmes mis en oeuvre par l’Union de la jeunesse communiste Ho Chi Minh en 2013. A ce propos, Nguyen Thi Thanh Thanh, étudiante de la Faculté de droit de Ho Chi Minh-ville, estime : "Chacun a son modèle à suivre. Mais moi, je pense simplement que les jeunes doivent tout d’abord respecter la loi et être sur le terrain. Il faut passer à l’action. "
Quant à Doan Manh Hung, un étudiant en dernière année de l’Ecole supérieure des transports et communications, il souhaite que son rêve professionnel se réalise cette année : "Mon rêve, c’est de devenir un ingénieur en génie civil. Je veux construire des ponts, des voies routières au service du développement du pays. Un pays ne se développe pas sans infrastructures routières, n’est-ce pas ? Je veux m’appuyer sur l’exemple de mes prédécesseurs bien sûr."
Beaucoup de jeunes pensent aussi à leur pays en général. Pour l’ancien ministre du commerce Truong Dinh Tuyen, quand l’idéal de la jeunesse coïncide avec celui de la nation, cela mène droit au succès. A l’occasion du Nouvel An, il appelle donc chaque jeune citoyen à être artisan de sa fortune : "Nous vivons maintenant dans une société où trouver un travail n’est pas facile. Être embauché par une entreprise ou un organe d’Etat c’est bien, mais c’est encore mieux si vous pouvez développer vous-même vos activités économiques en acceptant les risques. Soyez réalistes et déterminés, vous réussirez."
Et les jeunes entrepreneurs vietnamiens ? Que souhaitent-ils lors de ces premiers jours du Nouvel An ? Nguyen Thanh Phuong, Directeur général du Kangaroo, un groupe vietnamien spécialisé dans les produits ménagers, nous explique que l’an dernier, malgré la crise économique mondiale, son groupe aura réalisé un chiffre d’affaires de plus de 920 milliards de dongs, soit 6 fois plus qu’en 2011. Cette année, il veut renforcer les exportations de son entreprise à l’étranger : "L’exportation reste notre cible principale. D’ici 2016, Kangaroo doit devenir le premier groupe en Asie du Sud-Est en matière de produits ménagers. Nous sommes très fiers de voir nos exportations augmenter sans cesse. Actuellement, les caisses en métal de Kangaroo ont gagné une grande part de marché aux Etats-Unis. Récemment, nous avons conclu un contrat avec un partenaire américain pour lui fournir des chauffe-eau électriques."
Cette année, Nguyen Van Huy, un marin positioné sur l’île de Song Tu Tay, archipel des Spratleys (Truong Sa), y passe son premier Tet. Pour lui, les encouragements qui lui viennent de la terre ferme suffisent à le combler et à l’inciter à défendre la souveraineté et l’intégrité nationale : "Marin, on accepte de sacrifier notre Tet pour permettre au peuple de le célébrer dignement. Tant qu’il y a des marins, la souveraineté maritime nationale est défendue. Nous ferons de notre mieux pour protéger chaque pierre, chaque corail du plateau continental vietnamien en mer Orientale."
Un nouveau printemps arrive. Les jeunes vietnamiens, par leur dynamisme et leur créativité, apporteront des contributions importantes au développement socio-économique du pays en cette année 2013, soyons-en sûrs.