Sur les axes emblématiques que sont Diên Biên Phu, Tràng Thi, Kim Ma, Lang Ha ou Dai Cô Viêt, les drapeaux rouge à étoile jaune s’alignent, ponctués de banderoles et d’affiches aux couleurs patriotiques. Une atmosphère solennelle s’installe, réveillant chez les passants un profond sentiment de fierté.

Dans le centre-ville, un hôtel de la rue Tông Dan attire l’œil avec ses balcons habillés de dizaines de drapeaux flottant au vent.

Une image forte, symbole d’unité, rappelant les heures glorieuses de la lutte pour l’indépendance.

L’école primaire Nguyên Viêt Xuân

À l’école primaire Nguyên Viêt Xuân, dans l'arrondissement de Câu Giây, les élèves évoluent au milieu d’une forêt de drapeaux soigneusement disposés.

La cour d’école semble s’être transformée en un espace sacré, à la fois festif et chargé de mémoire.

Les immeubles résidentiels ne sont pas en reste.

Du rez-de-chaussée aux étages les plus élevés, les balcons rivalisent de patriotisme.

Même les petites ruelles, comme celle de Dang Thai Thân, vibrent sous le souffle des drapeaux suspendus, conférant à Hanoï une élégance à la fois populaire et solennelle.

Au bord du lac Hoàn Kiêm, au cœur de la capitale, des installations symboliques ont été dressées.

Devant le siège du Comité populaire de la ville.

Le rouge du drapeau national et celui du Parti communiste fusionnent dans une même ferveur, illuminant la ville d’un éclat vibrant.

Dans cette capitale en liesse, de nombreux jeunes posent fièrement vêtus d’ao dài, les mains serrant de petits drapeaux. Dans chaque cliché, l’écho d’un avril historique.