La formation professionnelle

(VOV)-La formation professionnelle est l’un des éléments les plus importants du programme national d’instauration d’une nouvelle ruralité. En fait de formation professionnelle, il s’agirait plutôt d’une sorte de mise à jour au terme de laquelle les agriculteurs seraient censés maîtriser de nouvelles techniques, élaborer eux-mêmes des plans de développement et surtout mettre en place une véritable production marchande d’envergure.     



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Photo : Ha Vu


Si l’on s’en réfère au programme 1956, qui régit justement cette question de la formation professionnelle, 1.600.000 paysans devraient pouvoir bénéficier d’une formation entre 2011 et 2015. Actuellement, c’est le cas dans 11 communes pilotes, avec des résultats pour le moins probants. Il apparaît notamment que les agriculteurs concernés sont désormais capables d’utiliser de nouvelles techniques et que le rendement s’en ressent. Des premiers pas encourageants, donc, tant et si bien qu’il est maintenant question d’étendre ce programme de formation à l’ensemble du pays, et plus particulièrement aux 60 districts les plus pauvres. Mais selon Ha Thuy Hanh, qui est la directrice adjointe du Centre national d’encouragement à l’agriculture, ce programme 1956 comporte une véritable dimension sociale. “En tout, il y a quatre groupes de métiers qui sont concernés par ce programme de formation professionnelle. Le premier regroupe tous les métiers liés aux techniques culturales, à l’élevage, à la sylviculture et à la saliculture ; le second, tous les métiers liés au traitement des produits agricoles, sylvicoles et aquatiques ; le troisième, tous les métiers liés à l’irrigation et à l’hygiène environnementale, et le quatième, tous les services de gestion. Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a aussi promulgué une liste de 71 métiers destinés aux agriculteurs, de façon à permettre aux autorités provinciales d’organiser la formation professionnelle en conséquence. En général, nous recommandons de prévoir des formations suffisamment poussées, dont le bénéfice soit immédiat.” A-t-elle souligné.     



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Photo : agroviet.gov.vn


La commune de Thuy Huong, qui est rattachée au district de Chuong My et donc à la ville de Hanoi, fait partie des 11 communes pilotes susmentionnées. 90 agriculteurs y ont suivi des cours de formation : certains se sont initiés à la culture des arbres fuitiers, d’autres à mécanisation de la production agricole ou encore à élevage des produits aquatiques. Dang Dinh Vinh est un cultivateur d’arbres fruitiers. Jusqu’à présent, l’empirisme lui tenait lieu de méthode, mais désormais, comme il nous l’explique, il agit en parfaite connaissance de cause. “Ces cours m’ont été très utiles. Avant, je naviguais à la godille, j’avançais en tâtonnant. Mais maintenant que je connais de nouvelles techniques et que je peux les systématiser, tout devient plus rationnel !” A-t-il indiqué.   

Direction Ho Chi Minh-ville, à présent. Dans la commune de Tan Thong Hoi, une commune du district de Cu Chi, les agriculteurs suivent eux-aussi des cours de formation professionnelle, et leur pratique s’en ressent. Le Thi Ngoc Xuan, qui a suivi un cours d’élevage et de soins vétérinaires, nous fait savoir : “Ce cours est d’une grande utilité pour moi. Avant, je n’avais aucune technique. Mais maintenant, je sais soigner et nourrir mes bêtes. Je sais quelles sont les maladies qu’elles sont susceptibles de contracter et quelles sont les précautions qu’il faut prendre. En un mot, je suis devenue plus efficace dans mon travail !”  

“Je suis devenue plus efficace dans mon travail”… Voilà, résumé en quelques mots, l’enjeu de ce programme de formation professionnelle que le Centre national d’encouragement à l’agriculture entend bien développer. “Efficacité”, voilà qui rime parfaitement avec nouvelle ruralité !      

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