(VOVworld)- Située à 80km, seulement, à l’est de Hanoi, Ngũ Hùng est une commune de la province de Hải Dương qui vit presque exclusivement de l’agriculture. Jusque là démunie, elle s’enrichit depuis 2 ans grâce à la nouvelle ruralité. Elle est même devenue un exemple pour la matière de toute la province.
Nguyen Xuan Hoang Pho, président du Comité populaire de la commune de Ngu Hung a présenté aux journalistes de la VOV la nouvellement route pavée.
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Des chemins bétonnés, larges et propres, une école, un dispensaire, une maison culturelle, une bibliothèque…Des lacs aux eaux limpides… difficile d’imaginer qu’il y a à peine 2 ans, la commune de Ngũ Hùng vivait encore dans la pauvreté. Pour Nguyễn Xuân Hoàng, qui est le vice-président du comité populaire communal, le remède était pourtant simple: c’est l’union parfaite des habitants et des autorités dans l’instauration de la nouvelle ruralité.
«Pour nous, c’est clair. La nouvelle ruralité, c’est le développement économique au profit des habitants. Ceux-ci ont d’ailleurs répondu présent. A ce jour, nous avons atteint 10 des 19 critères de la nouvelle ruralité. Celui qui a le plus satisfait la population, c’est l’amélioration du réseau routier.»
L’Etat a financé le ciment destiné à la construction de routes et les habitants y ont contribué par leur travail. En moins d’un an, la commune aura achevé la construction du réseau des chemins intervillageois. Rien qu’en 2012, 85 ménages ont fait don de 575m2 de terrain et de 1.400 journées de travail, permettant ainsi de consolider des dizaines de chemins vicinaux d’une longueur totale de 3,3 km, suivant les normes de la nouvelle ruralité. Plusieurs ménages ont même démantelé leurs propres constructions pour céder la place à la route commune. C’est le cas de la famille de Pham Thi Nguyet:
«L’instauration de la nouvelle ruralité, c’est une politique de l’Etat à laquelle ma famille et beaucoup d’autres adhèrent. Au début, on ne comprenait pas trop mais les autorités et les voisins nous ont bien expliqué. Ma famille n’est pas la seule, d’autres ont aussi contribué à l’œuvre commune par leurs biens, en plus des journées de travail. La mienne a offert à la commune près de 60m2 de terrain pour élargir et embellir les chemins villageois.»
Autre résultat de la nouvelle ruralité à Ngũ Hùng: le développement de l’agriculture. Les autorités locales encouragent la population à rassembler de petites parcelles pour en créer de plus larges, en vue d’une exploitation agricole plus efficace. Des allées entre les champs ont été aménagées pour faciliter la motorisation et donc l’élargissement de la production rizicole. Les métiers agricoles ont été diversifiés. La commune compte aujourd’hui une société, deux entreprises, une coopérative de services agricoles, mais surtout une bonne centaine de fermes de culture et d’élevage. Grâce à l’aide des autorités communales, Nguyễn Công Túc a pu réaménager ses terres rizicoles inondées pour en faire une ferme beaucoup plus rentable:
«Auparavant, on plantait du riz, mais c’était peu rentable. Les terres étant tout le temps inondées, les paysans ont fini par les abandonner. Encouragé par les autorités, j’ai eu l’audace de transformer ces terres. Et ça a bien marché. Il y a quelques années, c’était difficile, mais maintenant, j’ai des poissons, des bananes, des longanes… qui me rapportent chaque année plusieurs dizaines de millions de dongs de bénéfices. Je suis satisfait de ce modèle.»
Túc est satisfait de son modèle de ferme, tout comme les habitants de Ngũ Phúc sont contents de l’amélioration progressive de leurs conditions d’existence. Ils sont déterminés à atteindre d’ici 2015 l’ensemble des 19 critères de la nouvelle ruralité./.