Les participants ont fait le bilan des activités de soutien aux victimes et discuté de nouvelles mesures pour mieux leur venir en aide. Les efforts se concentrent actuellement sur l’amélioration des services médicaux, sur la réhabilitation fonctionnelle des victimes, sur la restauration de leurs moyens de subsistance et sur la mise en place de politiques sociales en leur faveur. Le Kim Dung, cheffe du service des relations extérieures relevant du ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales : 
« Les organisations internationales, les ONG notamment, nous ont beaucoup aidés aussi bien dans l’élaboration de dispositifs en faveur des victimes que dans la mise en oeuvre de projets de terrain. Grâce à elles, les victimes peuvent bénéficier d’une formation professionnelle, de nouveaux moyens de subsistance et de services médicaux. » 
Le Thi Nhat qui représente l’ICRC-MoveAbility, un fonds relevant du Comité international de la Croix rouge :
 « Lancé en 1989, notre projet a fourni des équipements d’orthopédie et de réhabilitation fonctionnelle à de nombreuses personnes handicapées dans tout le pays. Auparavant, de 67 à 70% de nos bénéficiaires étaient victimes des bombes et des mines. Aujourd’hui, ils représentent 60% des 30 mille bénéficiaires. » 
Selon les statistiques, environ 800.000 tonnes de munitions non-explosées seraient encore enfouies sur près de 20% de la superficie totale du Vietnam. Après la guerre, ces engins ont fait plus de 40 mille morts et 60 mille blessés. Le Vietnam aurait encore besoin de centaines de milliards de dongs pour le déminage qui pourrait durer des centaines d’années.