John Kerry, ancien secrétaire d’Etat américain et président d’honneur de la Fondation Carnegie pour la paix internationale

Dans ce cadre, deux séminaires internationaux ont eu lieu, l’un portant sur « les technologies, les énergies vertes et le développement durable » et l’autre sur « l’augmentation de la productivité dans le contexte de l’industrialisation ».

Devant un parterre d’experts vietnamiens et étrangers, Nguyen Van Binh, le président de la Commission économique centrale, a donné sa vision de l’avenir énergétique du Vietnam :

 « Développer les énergies vertes est une nouvelle tendance qui a fait changer les besoins énergétiques. Plusieurs pays ont élaboré et adopté des stratégies de long terme en investissant massivement dans le développement des ressources humaines, la rénovation technologique et en diversifiant les ressources financières. Tout cela pour construire une économie à faibles émissions de carbone qui soit durable et respectueuse de l’environnement. »

John Kerry, ancien secrétaire d’Etat américain et président d’honneur de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, a quant à lui posé la problématique « Quel choix pour le Vietnam ? Le charbon ou les énergies renouvelables ? »

« Le Vietnam a tout intérêt à utiliser les nouvelles énergies et les énergies renouvelables à la place du charbon », a-t-il dit, évoquant en particulier les énergies éolienne et photovoltaïque. Les intérêts que le Vietnam pourraient tirer de cette transition énergétique sont à la fois d’ordre économique et environnemental, mais le bien-être de la population s’en trouvera aussi renforcé, a-t-il estimé.

Pendant ce temps, lors du débat sur « l’augmentation de la productivité dans le contexte de l’industrialisation », les délégués ont discuté des inconvénients du modèle de croissance actuel du Vietnam qui est basé sur les capitaux, une main d’œuvre bon marché et l’exploitation de ressources naturelles. Ils ont proposé des mesures pour augmenter la productivité grâce à l’innovation et aux nouvelles technologies.