Un cargo chinois amarré au port de Long Beach, en Californie (États-Unis). Photo: THX/TTXVN

Selon la porte-parole Karoline Leavitt, cette décision fait suite au refus de Pékin de lever ses propres mesures de rétorsion avant la date limite fixée par le président Trump.

Cette escalade a commencé le 4 avril, lorsque la Chine a imposé une taxe supplémentaire de 34% sur l’ensemble des biens américains. Donald Trump avait alors menacé d’augmenter les droits de douane de 50% si Pékin ne revenait pas sur ses mesures avant le 8 avril.

En parallèle, face aux tensions économiques, la Chine mobilise ses institutions financières: la Banque populaire soutient les interventions du Fonds Huijin pour stabiliser le marché boursier, tandis que l’Autorité de surveillance financière a assoupli les règles d’allocation d’actifs. Plusieurs entreprises publiques chinoises et sociétés cotées ont également annoncé des rachats d’actions afin de renforcer la confiance des investisseurs.

Sur le front européen, l’UE prévoit d’imposer jusqu’à 25% de droits de douane sur les produits américains, en réponse aux taxes sur les métaux. Ces mesures, qui viseraient notamment le soja, la volaille et divers produits manufacturés, pourraient entrer en vigueur dès la mi-mai si le vote des États membres prévu aujourd’hui est favorable.