Lors de la conférence de presse suivant le sommet, le Premier ministre britannique Keir Starmer a souligné l’importance d’un plan de paix européen, qui sera discuté avec les États-Unis. Selon lui, cette démarche constitue une avancée clé pour obtenir les garanties de sécurité réclamées par Kiev. 

"Nous travaillons avec l’administration américaine sur ce plan, à la suite de ma rencontre avec le président Donald Trump la semaine dernière. Nous partageons l’idée qu’il est urgent d’établir une paix durable. Le moment est venu d’unir nos efforts pour y parvenir", a-t-il déclaré.

Le Royaume-Uni, l’Ukraine, la France et d’autres pays s’apprêtent ainsi à former une "coalition de bonne volonté", dont l’objectif sera d’élaborer un projet de paix à discuter avec Washington. Si Keir Starmer n’a pas précisé quels États rejoindront cette alliance, il a affirmé que plusieurs nations sont prêtes à s’y engager.

Par ailleurs, Emmanuel Macron a appelé les pays européens à renforcer leurs budgets de défense, suggérant de les porter à 3,0-3,5 % du PIB pour répondre aux nouvelles priorités stratégiques des États-Unis.