(VOVworld) – “Au Vietnam, l’homme est le centre et l’objectif du développement”, a martelé le Premier Ministre Nguyen Tan Dung, devant l’Assemblée générale de l’ONU, le 27 septembre dernier. Dans son discours, il a montré à la communauté internationale comment le Vietnam avait introduit les Objectifs du Millénaire pour le Développement dans sa stratégie de développement national. Selon lui, le meilleur moyen de garantir les droits de l’homme, c’est d’investir dans la santé, l’éducation et l’information pour tous, a fortiori dans les régions démunies peuplées de minorités ethniques.
Le Premier Nguyen Tan Dung et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon
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Des politiques judicieuses
Les difficultés économiques n’empêchent pas le gouvernement vietnamien de faire tout son possible pour garantir la sécurité sociale et les droits fondamentaux des citoyens. La politique de développement économique vietnamienne est connue, elle se résume à la devise “garantir la stabilité macroéconomique, la sécurité sociale et la réduction de la pauvreté”.
Depuis 2005, le Vietnam a déployé sa “stratégie globale de croissance et de réduction de la pauvreté” qui correspond parfaitement aux Objectifs du Millénaire pour le Développement de l’ONU.
Entre 2003 et 2012, il a réservé 51% du budget d’Etat aux efforts de garantie de la sécurité sociale.
Entre 2006 et 2012, le gouvernement a investi plus de 700 mille milliards de dongs d’obligations dans 3.000 projets routiers, hydrauliques, sanitaires et éducatifs dans le but d’accélérer le refus de la misère. Les régions montagneuses peuplées de minorités ethniques ont reçu 54.770 milliards de dongs.
Chaque année, l’Etat accorde des allocations sociales à 2% de la population. Les allocations urgentes pour réparer les dégâts des catastrophes naturelles s’élèvent à entre 0,5 et 0,6% du PIB. Tout le système politique et toute la communauté sont mobilisés pour lutter contre la pauvreté, le 17 octobre ayant été décrété “Journée pour les pauvres”.
Des chiffres parlants
En réalité, le Vietnam a mis en oeuvre des dizaines de programmes d’investissement, en attribuant des prêts pour développer les infrastructures, créer des emplois, en aidant les familles pauvres et les minorités ethniques à expandre leur production et leurs affaires. Les activités philantropiques et de reconnaissance foisonnent.
Cela a permis de faciliter l’accès de la population aux principaux services sociaux, ce qui est l’un des indices fondamentaux des droits de l’homme.
Depuis fin 2012, plus de 90% des Vietnamiens les plus démunis ont accès au réseau électrique national; plus de 85% des ruraux à l’eau propre. Par aileurs, toutes les communes disposent de dispensaire et de chemins corrects.
Des milliers de maisons du coeur et des centaines de projets de logements sociaux ont été déployés dans l’ensemble du pays.
Sur le plan éducatif, en 2010, le Vietnam a réussi la vulgarisation de l’enseignement primaire. Toutes les communes disposent désormais d’au moins une école primaire.
Chaque année, 1 million 800 mille personnes suivent des formations professionnelles dans 10 mille écoles et centres d’études communautaires ainsi que dans près de 700 centres de formation continue. Les élèves démunis peuvent bénéficier d’exemption ou de réduction de leurs frais d’études. Ils touchent même une prime pour le déjeuner.
Sur le plan sanitaire, les personnes pauvres et méritantes ainsi que les victimes de l’agent orange bénéficient d’aides spéciales. En 2011-2012, l’Etat a offert 22.000 milliards de dongs à 29 millions de personnes qui ont ainsi pu souscrire à une assurance-maladie. Ce sont des personnes démunies, issues de minorités ethniques, des enfants de moins de 6 ans et des personnes vivant au seuil de la pauvreté.
Grâce à ces politiques de sécurité sociale, l’espérance de vie moyenne des Vietnamiens s’est élevée à 73-74 ans. Le taux de pauvreté diminue sans cesse. Il était de 9,64% en 2012, contre 22% en 2006. Le revenu moyen des ménages pauvres en 2010 avait augmenté de 2,3 fois par rapport à celui de 2005. Le revenu moyen par habitant est passé de 1.024 dollars en 2008 à 1.540 dollars en 2012.
Le Vietnam a ainsi accompli, avant terme, tous les Objectifs du Millénaire pour le Développement fixés pour 2015, ce qui lui a valu le prix d’excellence en matière de réduction de la pauvreté décerné par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
En 2012, l’ONU a inscrit le Vietnam dans la liste des 8 pays ayant atteint le rythme souhaité dans la réduction de la mortalité infantile et dans la liste des 9 pays ayant atteint le rythme dans la réduction de la mortalité maternelle. Le pays était par ailleurs à la 27ème place sur les 101 pays en voie de développement classifiés suivant leur capacité de réduction de la pauvreté.
Vers une sécurité sociale pour tous
Non content de ses acquis internationalement reconnus, le Vietnam a mis en oeuvre une stratégie de développement durable, période 2011-2020, dont l’objectif principal est de réduire durablement la pauvreté multidimensionnelle. Il fait en sorte que les habitants accèdent, de manière égale, aux services et aux intérêts sociaux, tout en accordant une certaine priorité aux plus démunis et aux personnes issues de minorités ethiques. Il renforce les assistances juridiques en améliorant les compétences des organes chargés d’appliquer la législation relative aux droits de l’homme.
De la politique à la pratique, le Parti communiste et l’Etat vietnamiens mettent toujours l’homme au coeur du processus de développement./.